Résultat pour : Alberto Fernandez


Alors qu’une nouvelle génération de dirigeants de gauche est en train de transformer en profondeur l’Amérique latine, nous avons rencontré l’ancien président équatorien Rafael Correa. Selon lui, si la séquence ne redéfinit pas les équilibres, elle change le sens de l’action politique dans la région. La prochaine étape, si Lula parvenait à être élu au Brésil, serait de faire bloc en vue de constituer une union monétaire.

Le Sommet des Amériques qui s’est tenu à Los Angeles début juin a résonné comme un échec pour l’administration Biden. Vu d’Amérique latine, il a cependant agi comme un révélateur  : alors que le pays le plus mentionné – Cuba – n’y était pas présent, un autre pays, présent dans tous les esprits, était passé sous silence – la Chine. De quoi cela est-il le symptôme  ?

Pour son premier voyage à l’étranger en tant que président du Chili, Gabriel Boric est en Argentine depuis dimanche dernier. Le séjour de Boric, qui durera deux jours, est un événement clé pour les deux pays, car il devrait permettre de renforcer les relations diplomatiques et commerciales.

Après une semaine de crise politique, des nouveaux ministres ont pris leurs fonctions, mardi 21 septembre, en Argentine. Le remaniement ministériel cherche à apaiser les tensions au sein d’une coalition péroniste au pouvoir dont la balkanisation s’est exacerbée après un dur revers inattendu lors des primaires.

Cecilia Nahón est une économiste, diplomate et politicienne argentine. Elle a été ambassadrice de la République Argentine aux États-Unis de 2013 à 2015. Depuis février 2020, elle est représentante de l’Argentine, de la Bolivie, du Chili, du Paraguay, du Pérou et de l’Uruguay au sein du Groupe de la Banque mondiale. Dans cet entretien, elle revient sur les principaux défis du multilatéralisme dans la séquence du Covid-19.

Le 28 avril, la Cour constitutionnelle équatorienne a dépénalisé l’avortement en cas de viol. En situant cet événement dans la continuité de la légalisation de l’avortement en Argentine en décembre dernier et au milieu du renforcement des restrictions à la suite de la deuxième vague de la pandémie en Argentine, Ingrid Beck nous propose une réflexion sur les deux outils – le féminisme et l’humour – qui ont rendu l’année 2020 plus supportable et qui, finalement, se présentent comme deux discours clés pour, même dans un contexte de crise sanitaire, ne pas cesser de questionner, de défier et de mettre en échec le pouvoir établi.

Région la plus touchée par la pandémie, non seulement en termes de cas et de décès, mais aussi en termes d’impacts socio-économiques, avec les confinements et les fermetures des écoles les plus longs au monde, l’Amérique latine, dont une bonne partie affrontera les prochains mois l’hiver austral (Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Paraguay, Pérou, Brésil) fait face à une deuxième vague dont les conséquences pourraient poser une menace à l’échelle globale.

Après la victoire de la droite incarnée par Guillermo Lasso en Équateur et face au second tour au Pérou qui opposera Pedro Castillo (gauche) à Keiko Fujimori (droite), l’ancien président colombien, Ernesto Samper, et l’ancien ministre des Affaires étrangères équatorien, Guillaume Long, font le point sur les difficultés et les défis qui attendent la gauche progressiste en Amérique latine.