Résultat pour : Alberto Fernandez


Mercredi 5 février, le président argentin Alberto Fernández, en tournée en Europe, a participé à une conférence à Sciences Po, organisée par l’Observatoire Politique de l’Amérique latine et des Caraïbes et animée par son directeur exécutif Gaspard Estrada. À partir d’une question générale sur les relations entre l’Amérique latine et l’Europe, le président argentin a notamment livré son analyse de la situation continentale et nationale.

Ce samedi 18 mai, Cristina Fernández de Kirchner, l’une des principales figures politiques de l’Argentine, ancienne présidente et actuelle sénatrice, a annoncé la candidature à la présidence d’Alberto Fernández, son ancien chef de cabinet, tandis qu’elle-même briguera la vice-présidence. Après avoir maintenu le silence quant à sa candidature durant plusieurs semaines, Fernández de Kirchner annonce ainsi son renoncement. Si la date et le geste sont fortement symboliques, cette annonce a surpris autant les médias argentins que le monde politique et marque un tournant dans le déroulement de l’élection présidentielle, sinon dans la trajectoire politique argentine.

Après la condamnation puis le renoncement de Cristina Kirchner, l’Argentine traverse un drôle d’interrègne. Le Président Alberto Fernandez est fragilisé et la droite veut récupérer le pouvoir en 2023. Dans cet imbroglio, beaucoup — presque tout — semble reposer sur la figure centrale de Cristina, ou «  la Jefa  », qui n’a pas encore dévoilé toutes ses intentions. Une plongée au cœur de la machine politique de Buenos Aires signée Pablo Stefanoni.

Quelques jours avant les élections parlementaires de mi-mandat en Argentine qui se tiendront ce 14 novembre et à la suite de primaires dont les résultats inattendus ont posé un défi en termes de gouvernabilité pour le système politique, Cecilia Nicolini, conseillère du président Alberto Fernández, et Julia Pomares, conseillère du chef du gouvernement de la ville de Buenos Aires Horacio Rodríguez Larreta, principale figure de l’opposition, échangent sur les principaux points d’un agenda législatif qui permettrait de surmonter la grieta et la polarisation, afin de jeter les bases d’un nouveau chemin vers le développement.

Alors que Juan Grabois, jeune figure des mouvements sociaux et un des soutiens d’Alberto Fernández, nouveau président élu, a proposé lors de la campagne la mise en place d’une réforme agraire, nous analysons ici, à la veille des élections, les objectifs potentiels qui pourraient sous-tendre un tel projet dans un pays caractérisé par une très précoce urbanisation et concentration de ses terres agricoles.

Le 18 mai dernier, l’ancienne présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner (2007-2015) a annoncé qu’elle briguerait la vice-présidence du pays –et non pas, comme beaucoup l’espéraient ou le craignaient, la présidence- lors des élections du 27 octobre. À la tête de la coalition du Frente de Tod☀s (Front de Tous) se trouve donc Alberto Fernández, péroniste de longue date qui s’était pourtant éloigné sensiblement du kirchnérisme à partir de 2008. Une formule surprenante lorsqu’elle est annoncée, mais dont le but devient vite clair  : plaire à tous ou, faute de cela, au plus grand nombre. Dans un pays où le féminisme connaît depuis quelques années un essor historique, ce terme de «  tous  » devient un engin à manier avec précaution.

Les BRICS sont officiellement composés de 10 pays depuis le 1er janvier, mais ne comptent finalement pas l’Argentine. La Russie, quant à elle, assure cette année la présidence tournante du groupe. Quel impact sur le poids et la cohésion des BRICS en 2024 et au-delà  ?