Résultat pour : la chine


Depuis ce dernier quart de siècle, la politique chinoise des pays européens s’est installée dans le dilemme réalisme / idéalisme. La pandémie de la Covid-19 en aura cruellement rappelé toutes les contradictions. Profondément asymétriques, les relations sino-européennes sont souvent mues, de part et d’autre, par des présupposés tenaces. Cet article propose de revenir sur la relation singulière, inscrite dans le temps long, entre l’Europe et la Chine et de comprendre les mécanismes à l’œuvre dans la redéfinition de cette même relation.

Lundi dernier, une patrouille de l’armée indienne a affronté les troupes chinoises dans la vallée de la rivière Galwan, au cœur de l’Himalaya. Selon les rapports, aucune arme n’a été impliquée, mais le combat a fait au moins 20 morts parmi les soldats indiens. Bien que les affrontements et même les combats à mains nues entre les troupes chinoises et indiennes aient été relativement fréquents ces dernières années, il n’y a eu aucun décès sur la frontière contestée depuis des décennies. Ces affrontements sont généralement désamorcés par des discussions entre les commandants sur le terrain. Dans le cas présent, il semble que ces processus aient échoué, et ce à un moment où les relations entre la Chine et l’Inde – deux États dotés de l’arme nucléaire – sont déjà tendues.

Mauricio Claver-Carone, le conseiller du président Trump pour les questions latino-américaines, est devenu le premier président américain de la Banque Interaméricaine de Développement. La presse et les milieux libéraux le considèrent un faucon qui réussit à jouer sur trois tableaux, entre le maintien de l’embargo pour Cuba, son caudillisme en Équateur et la déstabilisation du régime Maduro.

Après avoir étudié les spécificités du Parti Etat chinois, sa mutation et le déploiement de ses intérêts à l’international, il importe de savoir si cette cyberpuissance autoritaire et nationaliste peut prétendre à l’hégémonie et si oui, dans quel domaine. L’Occident, mais pas seulement, l’ensemble des acteurs étatiques et non-étatiques du système international ont engagé une réflexion sur les prochaines manœuvres stratégiques du Parti-Etat. Cet article propose d’aborder quelques paramètres essentiels de l’hégémon Chinois, c’est-à-dire l’expression de la domination et de ses velléités de domination sur les autres entités au sens de Gramsci.

Les deux sessions se sont achevées mardi et mercredi avec la définition des objectifs économiques pour l’année et la publication des principales décisions de la semaine passée. Au-delà de la question hongkongaise, d’autres sujets nous paraissent intéressants  : le nouveau code civil, avec la controversée loi sur les divorces, le status des étudiants à l’étranger et l’économie.

Décalée à cause de l’impact de l’épidémie de coronavirus, le coup d’envoi des “deux sessions” (两会) a été donné jeudi et vendredi. Le terme “deux sessions” désigne d’une part l’Assemblée Nationale du Peuple (ANP) et la Conférence Consultative Politique du Peuple chinois (CCCPC). Au centre des discussions, la loi sur la sécurité nationale pour Hong Kong et l’économie.

Le Parti-Etat communiste s’est construit dans l’adversité et n’a jamais cessé de s’adapter aux évolutions sociales du pays sans pour autant se laisser déborder. Il convient d’étudier quels sont les outils de sa puissance et comment celle-ci peut être qualifiée. Membre du conseil de sécurité de l’ONU, possédant l’arme nucléaire et deuxième puissance économique mondiale, premier ou second (selon les chiffres) réseau diplomatique mondial, la Chine tient de toute évidence une place originale dans le système international, nourrie d’ambitions hégémoniques.

Bien que les autorités chinoises n’aient pas encore explicitement déclaré que le don de masques et d’autres équipements de protection aux pays en développement faisait partie d’une stratégie formelle et cohérente, le gouvernement chinois a déployé des efforts considérables pour activer son appareil diplomatique, semblant jouer un rôle de premier plan en réponse à l’épidémie de COVID-19 en Afrique. Pour comprendre la logique de la Chine en matière de diplomatie de la santé en Afrique, et sa position par rapport aux autres acteurs internationaux et aux organisations multilatérales, il peut être utile de remonter au début.

Les investissements chinois dans l'Union européenne

La Chine se prépare à la session annuelle de l’Assemblée Nationale du Peuple (ANP). Sur le plan de l’épidémie, la situation dans le Nord-Est du pays est encore très floue et suffisamment préoccupante. Sur le plan économique, le gouvernement se focalise sur les “six stabilités” (六稳) et les “six garanties”, avec la lutte au chômage et le soutien aux PME, très touchées par l’épidémie. En même temps, l’offensive de Pékin en Europe continue à soulever des préoccupations.