À la tête du Kazakhstan depuis 28 ans, Noursoultan Nazarbaïev a démissionné de son poste de président le 19 mars dernier. En attendant les prochaines élections fixées à 2020, c‘est le président du sénat Kassym-Jomart Tokaïev, qui a été désigné président par intérim. Cette démission pose la question de la transition politique du Kazakhstan, considéré en Europe comme un État autoritaire : certains espoirs de voir cette ancienne république soviétique se démocratiser pourraient naître.
Fabien Herbert
En visite à Bichkek, la capitale du Kirghizistan, le 3 février, le ministre des Affaires étrangères russe Sergeï Lavrov a affirmé que Moscou n‘avait pas l’intention de déployer une deuxième base militaire dans le pays. Une question évoquée depuis plusieurs années entre les deux pays face aux défis sécuritaires que représente la situation afghane.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a effectué pendant deux jours, lundi 14 et mardi 15 janvier une visite en Irak, à Baghdad, puis dans le Kurdistan irakien. Un rendez-vous important dans le contexte actuel d’un possible retrait américain de Syrie et ce, alors que le groupe État Islamique n’a pas tout à fait disparu.
Le 6 novembre dernier la Cour constitutionnelle de Russie a validé le nouvel accord sur le tracé de la frontière entre l‘Ingouchie et la Tchétchénie. Une décision d‘abord passée inaperçue et qui a engendré le 27 novembre une manifestation rassemblant plusieurs milliers de personnes en Ingouchie. Cet événement a donné lieu à une couverture médiatique singulière pour cette « petite République » du Caucase russe, peuplée d’un peu moins de 500 000 habitants, historiquement dans l‘ombre des républiques voisines.
La question de la construction du gazoduc transcaspien reste en suspens. Ce projet permettrait au Turkménistan d‘exporter son gaz vers l‘Europe et donc de diversifier sa clientèle, aujourd’hui essentiellement chinoise. Le gazoduc traverserait la mer Caspienne pour venir se brancher sur le gazoduc transanatolien reliant l‘Azerbaïdjan à l‘Europe, en passant par la Turquie. Mais la Russie et l‘Iran mettent leur veto sur ce projet.
Si l’année 2017 avait mis sur le devant de la scène internationale le premier ministre libanais Saad Hariri, 2018 a vu la réapparition du président Michel Aoun dans le débat public. Personnage clé de la politique libanaise, il fut élu en 2016, au 46ème tour de l’élection présidentielle, après deux années d’impasse politique. Dans un entretien publié par Le Figaro dimanche 23 septembre 2018, il en a profité pour partager sa vision de la politique à mener à l’intérieur et à l‘extérieur du pays, l’occasion pour lui de s’adresser à l’Europe.
Les 4 et 5 septembre dernier, le président ouzbek Shavkat Mirziyoyev recevait à Tachkent son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi. Une première, qui a vu la signature de 12 contrats et d’accords représentant 400 millions de dollars.
Depuis l‘intervention russe en 2015, les armées de Bachar el-Assad ont repris en trois années la majorité du territoire syrien. Dernière victoire en date, la reprise de Deera par les forces syriennes. À la fin de chaque bataille remportée par l‘armée, Moscou organisait l’évacuation des derniers groupes présents vers Idlib. Maintenant que les groupes rebelles sont presque éradiqués, plusieurs signes laissent présager une ultime attaque dans la province.
Le dimanche 12 août 2018, après plus de vingts années de négociations, les dirigeants des cinq États riverains de la mer Caspienne ont signé ensemble un accord pour en définir le statut juridique. La Russie, l’Iran, le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan et le Turkménistan se partagent ainsi des réserves d‘hydrocarbures, estimées à près de 300 000 milliards de m3 de gaz naturel.
Les États-Unis imposent de nouvelles sanctions économiques à l‘Iran depuis le 7 août dernier. Un retour aux politiques des années 2000 critiqué en Europe et en Asie. Désormais les nouveaux partenaires de l’Iran doivent choisir : continuer de commercer avec Téhéran ou suivre la politique américaine.
La France et la Russie ont mené une opération humanitaire conjointe vers une ancienne enclave rebelle en Syrie. Cette collaboration divise. Si une partie des observateurs félicitent le président Macron pour ce rapprochement avec la Russie, certains craignent que Paris ne soit tombé dans le piège de Moscou.