Monde

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Dans cette étude, instruite par le contexte de guerre commerciale qui a marqué les années Trump, Dani Rodrik propose un modèle pour penser une autre gouvernance mondiale, non pas au service de la mondialisation mais au service de la démocratie, qui soit écologique, et qui cible directement les échecs potentiels de la gouvernance nationale.

Dans cette parabole, Yann Aguila et Marie-Cécile de Bellis proposent une réflexion sur l’action internationale dans le domaine de l’environnement. Y est présentée l’impossibilité éprouvée d’adopter des décisions courageuses, ambitieuses et efficaces pour protéger la planète. Une refonte profonde du droit international – fondé sur la théorie de l’autolimitation – autour de la notion d’intérêt public mondial s’impose donc.

La Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international sont dirigés par des femmes. Pourtant, une série d’études révèlent que le genre est une dimension quasi absente de la gouvernance économique et monétaire internationale. Dans cette perspective, les autrices plaident pour une meilleure intégration des inégalités de genre dans la gouvernance globale.

Si la perspective d’un monde post-antibiotique et ses conséquences n’étaient hier qu’un scénario catastrophe théorique et tout simplement inimaginable, elle est à la lumière de la pandémie de COVID-19 devenue la démultiplication d’un scénario catastrophe très réel. L’idée est glaçante, et nous en sommes encore loin. Mais pas assez loin au regard du caractère terrifiant de cette perspective.

Alors que les États célèbrent les cinq ans de l’accord de Paris sur le climat et que la crise sanitaire mondiale due à la pandémie de Covid-19 continue de faire des victimes, il est peut-être temps d’intégrer le facteur sanitaire à la lutte contre le dérèglement climatique. Samuel Myers, professeur à Harvard, est directeur de la Planetary Health Alliance.

Durant la pandémie de COVID-19, la finance durable poursuit son développement alors que beaucoup défendent une surperformance des fonds ESG par rapport au marché. Cette tendance est soutenue par les émissions de dette durable, et la pandémie a d’ailleurs opéré un changement important dans le mix jusqu’alors dominé par les obligations vertes. En effet de nombreux émetteurs ont eu recours à des obligations sociales ou des «  pandemic bonds  » pour financer les dépenses liées à la situation sanitaire et son impact sur l’économie. Analyse.

Photo N&B Une conversation avec Pascal Lamy : le polylatéralisme ou le chaos

Président du Forum de Paris sur la Paix dont la troisième session commence aujourd’hui, Pascal Lamy nous explique la stratégie de cette initiative à l’échelle mondiale et la doctrine qu’elle propose  : pour remédier à la crise du multilatéralisme, dans un monde qui restera parfaitement chaotique malgré le crépuscule de Donald Trump, la clef est le polylatéralisme.