
Chaque mois, une sélection de nouvelles parutions en sciences sociales à découvrir.
Chaque mois, une sélection de nouvelles parutions en sciences sociales à découvrir.
La course au vaccin est en train de redéfinir la géopolitique à l’échelle mondiale. Comment avoir accès aux bonnes données ? Comment décrypter les changements structurels engendrés par ce bouleversement ? Cette page propose une synthèse qui va à l’essentiel.
Si la perspective d’un monde post-antibiotique et ses conséquences n’étaient hier qu’un scénario catastrophe théorique et tout simplement inimaginable, elle est à la lumière de la pandémie de COVID-19 devenue la démultiplication d’un scénario catastrophe très réel. L’idée est glaçante, et nous en sommes encore loin. Mais pas assez loin au regard du caractère terrifiant de cette perspective.
Alors que les États célèbrent les cinq ans de l’accord de Paris sur le climat et que la crise sanitaire mondiale due à la pandémie de Covid-19 continue de faire des victimes, il est peut-être temps d’intégrer le facteur sanitaire à la lutte contre le dérèglement climatique. Samuel Myers, professeur à Harvard, est directeur de la Planetary Health Alliance.
Durant la pandémie de COVID-19, la finance durable poursuit son développement alors que beaucoup défendent une surperformance des fonds ESG par rapport au marché. Cette tendance est soutenue par les émissions de dette durable, et la pandémie a d’ailleurs opéré un changement important dans le mix jusqu’alors dominé par les obligations vertes. En effet de nombreux émetteurs ont eu recours à des obligations sociales ou des « pandemic bonds » pour financer les dépenses liées à la situation sanitaire et son impact sur l’économie. Analyse.
Président du Forum de Paris sur la Paix dont la troisième session commence aujourd’hui, Pascal Lamy nous explique la stratégie de cette initiative à l’échelle mondiale et la doctrine qu’elle propose : pour remédier à la crise du multilatéralisme, dans un monde qui restera parfaitement chaotique malgré le crépuscule de Donald Trump, la clef est le polylatéralisme.
L’époque où le monde semblait être façonné par les forces du marché semble en passe de se terminer. Le capitalisme politique est en pleine expansion, en Chine et ailleurs. Les États-Unis eux-mêmes favorisent l’imbrication instrumentale et réelle des objectifs économiques et des exigences de sécurité nationale, tandis que le modèle français s’affirme de plus en plus sur le Vieux Continent. Le défi crucial portera sur la technologie : l’Amérique et l’Europe ne pourront le relever qu’en revigorant l’alliance transatlantique.
Aux États-Unis comme en Chine, en Europe comme en Russie, l’avenir des décideurs politiques est désormais entièrement tributaire de leur capacité à contrôler l’épidémie de Covid-19 et à en limiter les conséquences économiques et sociales. Dans son nouvel ouvrage, La Guerre des récits, la journaliste Christine Ockrent analyse les récits que les dirigeants des grandes puissances mondiales s’attachent à construire depuis le début de la crise sanitaire pour justifier leurs décisions auprès de leurs opinions publiques et au-delà.
Sous le règne de Sars-Cov-2, le monde semble se comporter « comme un virus » : entre crise de conscience et défaut de ressources spirituelles, le système des sociétés humaines est attaqué de toute part. Jean-François Bouthors propose une lecture nancéienne de la crise.
À l’heure où le multilatéralisme semble de plus en plus menacé, la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, lance un plaidoyer en sa faveur : pour ne pas nous diviser face à la tempête du coronavirus, nous ne devons pas interrompre le dialogue multilatéral.