En début de semaine, le président Xi a tenu une réunion lors de laquelle il a insisté sur la nécessité de réformer le système de santé et de construire « un système de santé publique à même de protéger la vie des gens ». En plus, cette semaine est marquée par les commémorations du massacre de Tiananmen du 4 juin 1989, anniversaire choisi pour le lancement d’une alliance internationale pour la Chine, multipartisane et interparlementaire.
Après avoir étudié les spécificités du Parti Etat chinois, sa mutation et le déploiement de ses intérêts à l’international, il importe de savoir si cette cyberpuissance autoritaire et nationaliste peut prétendre à l’hégémonie et si oui, dans quel domaine. L’Occident, mais pas seulement, l’ensemble des acteurs étatiques et non-étatiques du système international ont engagé une réflexion sur les prochaines manœuvres stratégiques du Parti-Etat. Cet article propose d’aborder quelques paramètres essentiels de l’hégémon Chinois, c’est-à-dire l’expression de la domination et de ses velléités de domination sur les autres entités au sens de Gramsci.
Le changement climatique a une large gamme d’effets, parmi lesquels le fait de rendre plus fréquents et plus violents certains événements extrêmes. C’est le cas des cyclones, qui causent d’importants dégâts et sont susceptibles d’affecter un nombre croissant de personnes dans le monde. De récentes recherches montrent ainsi que ces 40 dernières années, la fréquence d’apparition des cyclones de forte intensité a augmenté d’environ 15 %.
La Chine entre la nouvelle loi sur le divorce, les étudiants à l’étrangèr et les objectifs pour l’année 2020
Économie PolitiqueLes deux sessions se sont achevées mardi et mercredi avec la définition des objectifs économiques pour l’année et la publication des principales décisions de la semaine passée. Au-delà de la question hongkongaise, d’autres sujets nous paraissent intéressants : le nouveau code civil, avec la controversée loi sur les divorces, le status des étudiants à l’étranger et l’économie.
L’ancien vice-ministre des affaires étrangères de la République populaire de Chine propose dans ce texte inédit sa vision sur la séquence Covid-19 et l’intensification de la rivalité avec les États-Unis. Une perspective essentielle pour comprendre la position chinoise.
Pékin vient d’imposer à Hong Kong de nouvelles lois sur la sécurité nationale qui, selon beaucoup, signifient la fin du cadre « Un pays, deux systèmes » de Hong Kong. D’autres l’ont qualifié de violation totale de l’autonomie de la cité par la République populaire de Chine. Cet article fait la lumière sur la nouvelle loi, sur certaines des nuances juridiques et sur ce qu’elle signifie pour l’avenir de Hong Kong.
Aux temps du Covid-19, l’Asie du Sud-Est est érigée en modèle de gestion de la crise. Pour comprendre d’où lui vient cette force, il faut peut-être revenir à sa vision pragmatique.
L’ancien diplomate et spécialiste renommé de la géopolitique asiatique Kishore Mahbubani tente dans ce texte inédit de répondre à la plus grande énigme posée par l’Asie orientale : la paix.
À l’échelle internationale, l’Arabie saoudite est souvent étudiée au travers d’un regard occidentalo-centré et plus spécifiquement de sa relation privilégiée avec son allié historique, les États-Unis, ou encore, dans son rôle de puissance régionale face à l’Iran. Une relation reste jusqu’à présent moins analysée : les rapports croissants qu’entretient l’Arabie saoudite, depuis les années 1990, avec la Chine. Afin d’aborder ce sujet nous avons fait appel à deux grands spécialistes de cette question : Camille Lons (IISS) et Romain Aby (Rumi Consulting).
Dans cet entretien fleuve, le porte-voix de l’histoire connectée revient sur son expérience et sa pratique pour dégager quelques perspectives à partir de la crise que nous traversons.
L’influence chinoise sur l’Organisation mondiale de la santé ne date pas du Covid-19. Comme le montre Alice Ekman, l’OMS avait, dès 2017, complètement intégré les éléments de langage du pouvoir chinois. Par la voix de son directeur général, le docteur Tedros, l’Organisation se rangeait aux côtés de Pékin dans la promotion d’une « route de la soie sanitaire ».