Études


Nikki Haley vient de se retirer de la course. Alors que l’hypothèse d’un deuxième mandat Trump se précise, une armée de fervents juristes et de conseillers dévoués préparent point par point un agenda précis et quantifié. À partir du document programmatique publié par la Heritage Foundation, nous listons les 10 mesures phares que Trump pourrait prendre pour faire basculer les États-Unis s’il est réélu.

À Pékin, l’éminence grise de Xi, Wang Huning, et son premier ministre, Li Qiang, ont préparé un spectacle bien rodé.

Les réunions annuelles concomitantes du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois et de l’Assemblée Nationale Populaire du peuple sont une mine de signaux faibles, qu’il faut savoir décrypter. Entre grandes orientations économiques et nominations stratégiques, 15 points par les experts du Centre d’analyse sur la Chine d’Asia Society pour y voir plus clair.

Pour asservir des populations, Staline avait une stratégie aussi simple que cynique  : défendre en apparence le principe de l’État-nation. Aujourd’hui, Poutine prétend que Russes et Ukrainiens constituent un même peuple pour aliéner Kiev. Nouvel épisode de notre série historique «  Violences impériales  : l’actualité russe du passé soviétique  ».

Les sanctions économiques fonctionnent-elles vraiment  ?

Depuis 1979, l’économie de la République islamique d’Iran s’est développée avec elles. Si elles n’ont pas réussi à transformer le régime, elles ont empêché la formation d’une classe moyenne, limité la croissance et renforcé les élites politiques qui, dans un État autoritaire, sont les plus à même de les contourner. Une étude en 10 points signée Djavad Salehi-Isfani.

De Lénine à Poutine, des infrastructures titanesques ont façonné le paysage de la Russie. Des centaines de milliers d’hommes sont morts pour les construire. Pour des barrages, des centrales nucléaires ou des méga-usines, ils ont brisé les glaces de l’Arctique, détruit des écosystèmes, asséché des lacs. Hier comme aujourd’hui, ces rêves d’acier et de béton sont surtout des armes de guerre. Paul Josephson revient sur leur histoire — du goulag à l’invasion de l’Ukraine.

Hier, on commémorait deux ans de guerre. Que va-t-il se passer demain — alors que le conflit de haute intensité aux portes de l’Union entre dans sa troisième année  ?

Vingt-quatre mois plus tard, le soutien des Européens à l’Ukraine et à l’autonomie stratégique reste majoritaire. Pourtant, de nouveaux clivages apparaissent  : le soutien militaire est en baisse et une inquiétude diffuse émerge sur la stratégie. Nous publions 10 points et 17 graphiques pour étudier les signaux faibles.

Nettoyer les confins, réprimer les ethnies, se débarrasser des «  éléments suspects  ».

Dans cette étude-cadre, premier épisode de notre série «  Violences impériales  », Juliette Cadiot dresse un panorama historique des répressions nationales en Union soviétique. Une xénophobie d’État bientôt érigé en dogme, dont la mémoire a conditionné le monde post-soviétique aujourd’hui en guerre contre la Russie de Poutine.

Le conflit actuel a rappelé une évidence  : on fait toujours la guerre avec des armes.

Deux ans après l’invasion à grande échelle de l’Ukraine, on peut esquisser un premier bilan sur les armements qui ont défini le conflit sur le terrain. Pour s’orienter entre les drones Bayraktar, les Javelin ou encore les Patriot américains, nous avons demandé à plusieurs experts et signatures de la revue de nous aider à y voir plus clair.

Un continuum de violences. Une chaîne de l’impunité.

La guerre impériale n’a pas repris — elle n’a tout simplement jamais cessé. Depuis le 24 février 2022, elle a, une fois de plus, changé de forme. Nous lançons aujourd’hui une série importante, co-dirigée par Juliette Cadiot et Céline Marangé (Mémorial France), qui ouvrira les pages de la revue à des spécialistes des violences d’empire de l’époque soviétique en montrant leurs échos dans le projet de Poutine.