Études


L’effacement du Brésil est avant tout la conséquence d’un projet présidentiel. En arrachant le pays de son espace géopolitique traditionnel, le Président Jair Bolsonaro entendait secouer les fondements de la Nouvelle République qui porte l’idée d’un Brésil démocratique et laïc en quête d’une intégration autonome au sein du système international, pour refonder le pays sur des bases religieuses fondamentalistes chrétiennes, autoritaires et anti-Lumières.

Créé en 1992, le Fonds pour l’environnement mondial est aujourd’hui la plus importante source multilatérale de financement des actions environnementales dans les pays en voie de développement. Un nouveau cycle de financement, qui durera de 2022 à 2026, est l’occasion pour les pays contributeurs de discuter des priorités du fonds et d’opérer une recapitalisation. À l’heure de l’urgence climatique et après la crise Covid, ces discussions auront des effets concrets.

La question des terres sur lesquelles vivent les tribus brésiliennes se heurte aux intérêts économiques dont Jair Bolsonaro entend tirer profit en continuant d’exploiter l’Amazonie. L’avenir de la communauté indigène se joue à la Cour suprême brésilienne, qui doit prendre prochainement une décision relative au projet de loi 490 susceptible de conduire à l’expulsion des Amérindiens de leurs terres ancestrales s’il venait à être adopté.

Le secteur numérique coréen constitue un cas d’étude bien moins mis en avant que ceux de la Chine ou des États-Unis, alors qu’il fait montre d’un dynamisme historique et d’une croissance significative depuis plusieurs années. À l’heure où l’Europe est en quête d’une «  troisième voie  » en matière de souveraineté numérique, l’exemple coréen pourrait fournir de précieux enseignements.

En juin 2021, le German Marshall Fund a mené une étude basée sur des sondages d’opinion conduits dans 11 pays des deux côtés de l’Atlantique. À quelques mois de l’élection présidentielle française, après la chute de Kaboul et en pleine affaire Naval Group alors que les ambassadeurs français à Washington et Canberra ont été rappelés, il est utile de se référer aux résultats de ces «  tendances transatlantiques  » pour comprendre les priorités des Français en matière de politique étrangère.

Le paradoxe du déplacement de Kiruna  ? La promotion par la municipalité et par l’entreprise minière LKAB du projet comme un modèle de résilience urbaine face aux effets du changement climatique – tout en omettant la raison initiale de son déplacement  : l’expansion de l’industrie minière. Un cas d’étude où les intérêts économiques en jeu semblent triompher de l’existence même de la ville.

Les raisons de l’effondrement fulgurant de l’État afghan et de son armée dans la foulée du retrait américain tirent directement leurs origines des modalités de l’intervention de 2001. Si le désengagement des États-Unis a mis au jour le hiatus entre l’ambition et les capacités réelles de l’armée afghane, celui-ci a toujours été présent, témoignant de l’échec de la tentative de nation building.

Est-il possible de dresser un parallèle entre le rôle central joué par Mediobanca, la banque crée en 1946 par Enrico Cuccia, à travers le plan Marshall, et le défi qui se pose à l’Europe dans le contexte géopolitique actuel  ? L’histoire de Mediobanca et son rôle joué dans la reconstruction de l’Europe d’après-guerre appelle à réfléchir à la place que le Vieux Continent veut occuper dans le monde, à la lumière du plan de relance européen.

La reconstruction des villes françaises partiellement ou entièrement détruites par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale fait pleinement partie du patrimoine architectural français. L’exemple d’Orléans, reconstruite par Pol Abraham, apparaît comme la promesse d’une architecture humaniste après les horreurs de la guerre.