Gouverner à l’heure d’Internet : quand les leaders deviennent des followers.
Les nations démocratiques sont-elles indépassables ? Éléments de réflexion autour de l’échelle pertinente et des formes politiques.
Pour comprendre le populisme, il faut partir de la notion de style. L’introduction signée Gressani de notre dernier livre explique comment.
À partir d’une méditation sur la mort de Franco, Teresa M. Vilarós propose dans cet essai une lecture originale et poétique de la transition espagnole.
La démocratie est malade. Prenant ce constat au sérieux, Luigi di Gregorio part des symptômes de ce mal pour en traquer les causes. À l’ère du sensationnalisme et de l’émotion-reine, les démocraties sont suspendues au temps court, et les leaders sont devenus des suiveurs.
Vidé de sa substance politique par la logique des très grandes coalitions, le centrisme ne se comprend désormais plus que comme pure gouvernance. Pour lutter contre cette toute puissance, il faut trouver un nouveau modèle pour permettre aux citoyens d’accéder aux politiques publiques.
« Les deux composantes de notre monde social-politique s’éloignent l’une de l’autre, en même temps qu’elles s’éloignent l’une et l’autre de la démocratie représentative. La question pratique est de savoir si se feront jour des forces politiques […] capables de « moyenner » entre les deux parties, ou les deux partis, et, ce faisant, de ramener l’un et l’autre vers la démocratie représentative. » Par Pierre Manent
Avant d’être un enjeu politique, l’écologie s’est d’abord construite comme un programme éthique, notamment parmi les idéologues européens de droite à partir du XIXe siècle. En passant en revue l’histoire des idées, l’architecture, le design et les expériences politiques qui ont mis au centre de leur programme l’écologie, Carlo de Nuzzo et Clémence Pèlegrin retracent l’histoire du concept d’écofascisme dans la pensée européenne.
Dans ce discours prononcé le 9 mai 2019, Timothy Snyder relisait 70 ans d’histoire européenne à l’aune d’une question essentielle : « qu’y a-t-il après l’empire ? » et mettait les Européens face à un dilemme crucial pour envisager leur avenir : choisiront-ils de s’appuyer sur leurs mythes ou d’affronter leur histoire ?
« La conquête du pouvoir semble résumer une action politique en butte à l’immédiateté, qui n’est plus capable d’échapper aux visions de (très) court terme. L’affolement les entretient et rend presque impossible une intentionnalité politique de long terme. »