La pandémie qui touche le monde a amplifié et transformé la crise générationnelle. Avec le coronavirus, la vision de la fin des temps pourrait finir par donner forme au temps d’après.
La crise sanitaire que nous connaissons en ce moment nous permet de tirer une première leçon : nous avons eu l’interdépendance, sans la solidarité. Pour cesser d’être exposés aux vents d’une interconnexion chaotique, les États-nations et la puissance publique doivent servir d’écluses pour réguler les flux de la mondialisation.
Alors que l’humanité est plongée dans une crise sanitaire globale, la question des modes de gouvernance de la mondialisation se pose, plus urgente que jamais. Pour répondre à ce défi, la juriste Mireille Delmas-Marty imagine un droit en mouvement qui, à l’instar d’une boussole, s’adapterait aux vents contraires qui nous font dériver dans l’océan de la mondialisation.
En pleine crise du coronavirus, l’auteur du Léviathan a quelque chose à nous dire sur la peur.
Carlo Ginzburg sert de médiateur.
« Plutôt que de créer un seul espace lisse, l’émergence de l’Empire fait proliférer les frontières et les hiérarchies à toutes les échelles géographiques, de l’espace de la métropole unique à celui des grands continents. »
« Au moment où l’État décide d’en faire moins pour notre santé, il se reconnaît responsable en bloc à l’égard de notre vie, de sa durée et de sa protection contre tous les fléaux qui peuvent la menacer » — Le philosophe français Jacques Rancière signe un texte sur les transformations de l’État contemporain, sur les usages de l’insécurité et sur la logique globale de la profonde contradiction qui structure la séquence contemporaine.
À travers l’étude de deux textes de Claude Lévi-Strauss, Frédéric Keck revient sur le concept de « sociétés froides » pour proposer une anthropologie européenne.
En voulant se protéger de tous les risques, la société moderne risque sa ruine. Pourtant il y a des risques que nous ne pouvons pas prendre.
La crise du nouveau coronavirus nous a obligé à repenser la dimension stratégique des phénomènes sanitaires. Dans cet essai, le lieutenant-colonel Vincent Lehmuller propose une nouvelle voie vers la victoire à partir de la métaphore immunitaire.
Le populisme est un genre