Pour Céline Spector, il faut saisir l’occasion de la crise pour faire de l’Europe sociale et environnementale le bien « commun » susceptible de constituer, après la paix et la prospérité, le nouveau telos de l’Union européenne.
Ken Loach et son scénariste Paul Laverty racontent la condition des travailleurs à l’époque de Jeff Bezos
En appelant à la prudence dans l’analyse, Nicolas Tenzer pointe les limites de la prospective et met en lumière l’importance des décisions stratégiques. Il appelle à profiter de ce moment pour préparer les opinions à se méfier de la propagande de ceux qui voudraient tirer parti de la crise.
À la faveur de la pandémie de Covid-19, les structures technocratiques risquent de réaliser l’agenda politique des populistes.
La pandémie qui touche le monde a amplifié et transformé la crise générationnelle. Avec le coronavirus, la vision de la fin des temps pourrait finir par donner forme au temps d’après.
La crise sanitaire que nous connaissons en ce moment nous permet de tirer une première leçon : nous avons eu l’interdépendance, sans la solidarité. Pour cesser d’être exposés aux vents d’une interconnexion chaotique, les États-nations et la puissance publique doivent servir d’écluses pour réguler les flux de la mondialisation.
Alors que l’humanité est plongée dans une crise sanitaire globale, la question des modes de gouvernance de la mondialisation se pose, plus urgente que jamais. Pour répondre à ce défi, la juriste Mireille Delmas-Marty imagine un droit en mouvement qui, à l’instar d’une boussole, s’adapterait aux vents contraires qui nous font dériver dans l’océan de la mondialisation.
En pleine crise du coronavirus, l’auteur du Léviathan a quelque chose à nous dire sur la peur.
Carlo Ginzburg sert de médiateur.
« Plutôt que de créer un seul espace lisse, l’émergence de l’Empire fait proliférer les frontières et les hiérarchies à toutes les échelles géographiques, de l’espace de la métropole unique à celui des grands continents. »
« Au moment où l’État décide d’en faire moins pour notre santé, il se reconnaît responsable en bloc à l’égard de notre vie, de sa durée et de sa protection contre tous les fléaux qui peuvent la menacer » — Le philosophe français Jacques Rancière signe un texte sur les transformations de l’État contemporain, sur les usages de l’insécurité et sur la logique globale de la profonde contradiction qui structure la séquence contemporaine.