Comptes-rendus


Los Secundarios, le dernier roman d’Isabel Bono, publié aux éditions Tusquets, nous plonge dans la complexité de la vie moderne, la solitude et le ressentiment à travers l’histoire de deux personnages seuls qui se retrouvent à l’âge de la maturité.

Dans Die Woche (La semaine), Heike Geißler, née en 1977 en Allemagne de l’Est, décrit une époque où tout part en vrille. Où les mardis ne suivent plus les lundis. Tel un sismographe, elle détecte les problèmes de nos sociétés, à la recherche d’une possible révolte. Un roman qui soulève de nombreuses questions sans y apporter les réponses.

Nous publions les bonnes feuilles de l’essai séminal de Mario Tronti «  Politique et destin  » traduit en français dans l’ouvrage consacré à ce fondateur de l’opéraïsme aux éditions Amsterdam  : Le démon de la politique.

«  En France, le problème est la professionnalisation politique  ». Rémi Lefebvre, auteur de trois ouvrages récemment parus, Faut-il désespérer de la gauche  ?, Les mots des partis politiques et L’entreprise Macron à l’épreuve du pouvoir, répond à nos questions sur l’avenir de la forme-parti et les reconfigurations du paysage politique français.

«  La philosophie politique est à refaire, pour elle-même bien sûr mais aussi en ce qu’elle est constitutive de la raison pratique des communautés humaines. Maxence Brischoux y entre de plain-pied par l’économie politique des nations modernes, non oublieuses pour autant de l’aiguillon socratique des vertus  ». Alexandre Escudier nous offre sa lecture de Le commerce et la force.

Marica Bodrožić perçoit, relève, se souvient, découvre nombre d’éléments et de signes  : des «  sténogrammes de l’âme  » qui rappellent les «  sténogrammes de rêves  » évoqués un jour par Walter Benjamin. Seuls peut-être les oiseaux sont-ils capables d’en appréhender les liens invisibles. C’est la tâche qui leur revient, c’est là le «  travail des oiseaux  ».

«  Je voulais davantage m’intéresser à l’histoire intellectuelle d’un concept, celui de « démocratie communautaire », celui de l’émergence d’une démocratie transnationale européenne.  » Nous avons rencontré Aliénor Ballangé pour discuter de son ouvrage La démocratie communautaire.

La bajamar est un roman habité par des personnages qui sont à la fois submergés par le passé et incapables de s’engager dans le présent. Si le passé les hante plus ou moins consciemment, c’est parce que les personnages ont découvert que la vie n’est rien d’autre qu’une lutte contre la vacuité de l’habitude.