Aujourd’hui, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen délivre devant le Parlement européen son premier discours sur l’état de l’Union.

  • La Commission géopolitique a presqu’un an : en septembre 2019, Ursula von der Leyen affirmait sa volonté de marquer sa différence avec son prédécesseur, et de mener une politique constatant l’existence dans l’arène internationale d’intérêts contradictoires et assumant de défendre ceux de l’Europe, s’il le faut.1
  • Dissensions internes contre puissance externe. La gestion de la crise en Méditerranée orientale et du conflit avec la Turquie est le dernier exemple en date de la difficulté des États membres (notamment la France, l’Italie et Chypre d’un côté, l’Allemagne de l’autre) à adopter une position commune et de faire de l’Union une véritable interlocutrice dans la résolution des conflits géopolitiques.2
  • Que peut-on attendre du discours ? Des références au plan de relance, qui doit être voté prochainement par le Parlement européen, la relance verte (Fond pour la transition juste, InvestEU et le FEADR), les relations avec la Chine, la situation en Biélorussie et le Brexit.3
Sources
  1. LOUIS Florian, Quatre problèmes géopolitiques de la Commission géopolitique, Le Grand Continent, 8 septembre 2020.
  2. La Turquie et l’Europe, Le Grand Continent, 2 septembre 2020.
  3. LUMET Sébastien, Plan de relance Covid-19, moment de vérité pour la Commission von der Leyen, Le Grand Continent, 4 mai 2020.