Aujourd’hui, samedi 4 juillet, le Royaume-Uni amorce son déconfinement. Mais doit-on attendre une résolution rapide des questions sur le Brexit ?

  • Questions de calendrier. Le Royaume-Uni et l’Union ont jusqu’au 31 décembre pour trouver un accord. Les négociations ont repris le 5 juin (après une pause due au Covid-19), mais il est possible, jusqu’à ce mardi 30 juin, de demander une extension de la période de transition – ce que, a priori, ni Barnier ni Johnson ne souhaitent.
  • Vers le no-dealLe Covid a retardé toutes les discussions et tractations entre les deux parties. L’affaire Cummings a également jeté un discrédit sur le gouvernement et sur celui qui était le plus grand partisan d’un Brexit rapide. Sans accord, au 1er janvier 2021, les droits de douane classiques de l’OMC seront appliqués entre le Royaume-Uni et les pays de l’Union.1
  • Le no-deal pourrait aggraver le destin économique catastrophique du Royaume-Uni en 2020. le pays est en effet associé aux prévisions de baisse de PIB parmi les plus fortes (estimées en juin 2020) : -10,2 % (FMI), -11,5 % (OCDE).
  • Le Royaume-Uni a beaucoup été critiqué pour ses retards dans la gestion de la crise du coronavirus. Plus récemment, le modèle suédois a aussi été condamné.2
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Sources
  1. FORMISANO Giuliano, Le Covid-19 retardera-t-il le Brexit ?, Le Grand Continent, 27 mars 2020.
  2. Quels résultats pour le modèle suédois ?, Le Grand Continent, 22 juin 2020.