Le traité de paix lituano-soviétique de 1920, marquant la reconnaissance russe de la souveraineté de la Lituanie et la stabilisation de sa frontière orientale, a 100 ans.

  • L’Union et ses frontières. Le fait que l’espace baltique s’apparente à une délimitation entre le territoire européen d’une part et russe d’autre part amènerait à des réactions en chaîne sur la scène internationale si une crise éclatait entre un État balte et la Russie. Celle-ci aurait des échos dans l’espace nordique, y compris dans l’Arctique européen.1
  • La Russie « s’oppose au renforcement des institutions européennes. Elle ne représente donc pas une menace seulement pour les pays », nous confiait l’ex-Ministre des Affaires Étrangères estonien Urmas Paet et eurodéputé rapporteur sur l’Union et la défense.2
  • Les États-Unis, par l’intermédiaire de l’OTAN, ont récemment appelé de leurs vœux une diversification de l’approvisionnement énergétique des pays baltes encore très dépendants de la Russie — et donc une amplification des commandes d’hydrocarbures en provenance d’Outre-Atlantique. En promouvant l’OTAN, comme organe de discussion sur les questions de sécurité énergétique, les États-Unis veulent concurrencer frontalement l’Union européenne en tant qu’organisation de référence sur la stratégie énergétique.3
  • Les États baltes restent très attachés à la présence otanienne, en l’absence de véritables investissements dans le projet d’Europe de la défense.4

Nota bene : Que pensent les citoyens russes de l’Europe ? L’analyse d’un sondage sur l’opinion publique russe à retrouver ici.