Buenos Aires. Aujourd’hui, mardi 2 juin, sera le dernier jour des négociations sur plus de 65 milliards de dollars de dette de l’Argentine.

  • Une extension. La date butoir préalablement définie avait été fixée au 22 mai ; elle a été repoussée à ce mardi 2 juin.
  • Le risque d’un neuvième défaut souverain : l’Argentine pourrait ne pas payer les intérêts sur les bons du Trésor acquis par des acheteurs étrangers. L’effondrement des exportations argentines et la dépréciation du peso face au dollar n’arrangent pas l’affaire. Le gouvernement veut restructurer la dette et retarder les paiements.
  • La crise n’est pas nouvelle. En 2018, la spéculation contre le peso argentin avait déjà poussé le gouvernement à infléchir sa politique monétaire et à réviser son accord avec le FMI.1
  • La dette est une priorité pour l’administration de Fernández, avec les questions de conjoncture macroéconomique et les relations avec les pays émergents. Ce qui pourrait retarder le processus d’adhésion de l’Argentine à l’OCDE.2
  • L’Amérique latine face à la crise sanitaire. Alors que le continent américain est devenu l’épicentre de la pandémie (OMS), le nombre de cas et de décès liés au COVID-19 explose. Ce qui pose des problèmes tant dans la prise en charge des malades3 que de la gestion de la pandémie dans les quartiers populaires.4 
  • De nombreux acteurs ont appelé à un allègement de la dette de tous les pays vulnérables, afin de leur permettre de dédier l’ensemble des ressources disponibles à la lutte contre la pandémie.5

Nota bene  : Aujourd’hui, les ministres européens des sports se rejoignent par visioconférence.