New Delhi/Bruxelles. Le 13 mars, le Premier Ministre indien Modi devait venir à Bruxelles pour le sommet Inde-Union européenne, reporté à cause du coronavirus.

Le coronavirus a évité un sommet sous haute tension : les événements survenus en Inde contre la réforme de la citoyenneté indienne, lors des plus importantes manifestations depuis 2014, ont généré de nombreuses inquiétudes en Europe.1

En pleine crise politique et ethnique indienne, le sommet avait été prévu de longue date : en février, des diplomates européens avaient visité le Cachemire et Jammu pour analyser la situation. En retour, le ministre des Affaires extérieures indien s’était rendu à Bruxelles.

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Modi, du vikas porouch au tchokidar : les événements s’inscrivent dans la lignée de la campagne de Modi de 2019, qui a tourné le dos aux questions de développement pour se tourner vers les questions sécuritaires, alors même que les minorités ont été rabaissées au rang de citoyens de seconde zone.2

Ironie hebdomadaire : cette semaine marque pourtant les 70 ans de la résolution 80 des Nations Unies sur la question indo-pakistanaise.