Ce texte a été publié originellement dans l’édition 79 de La Lettre du Lundi, la newsletter opérationnelle hebdomadaire du Grand Continent. Vous pouvez retrouver l’édition complète ici. Abonnez-vous par ici.

Ottawa. Aujourd’hui, le Canada vote pour élire ses 338 députés de la Chambre des communes. Le Parti Libéral du Canada (PLC) du Premier ministre Trudeau devrait connaître une importante déconvenue (183 députés en 2015).

Attention aux projections. Le système électoral canadien est complexe et notre sondage ci-dessus est à prendre avec des pincettes. En matière de suffrages estimés (et non de sièges), le Parti conservateur (PCC) domine légèrement le Parti Libéral dans les sondages.

Aucun parti ne devrait être majoritaire. personne ne semble à même d’atteindre les 170 sièges nécessaires et il faudra une importante coalition pour gouverner. Trudeau a refusé de parler alliances. 

Une mauvaise campagne pour les deux gagnants potentiels. De l’avis Y. Malo de Radio-Canada, cité par TV5 Monde, “Trudeau avait un bilan à défendre et il l’a défendu, très maladroitement, il manquait de conviction” ; Andrew Scheer (PCC) “n’est pas un grand communicant, il ne suscitait aucune engouement”.1

Malgré des thèmes sujets à controverse, laïcité (le débat sur le voile existe aussi outre-Atlantique) et climat (thématique phare de Trudeau, pourtant critiqué pour son achat de l’oléoduc Trans Mountain) en priorité.

Le local est crucial. Par exemple, la presse a beaucoup mis en avant, dans le débat national, les sujets québécois (troisième lien et projets de transports dans la région) ou les îles Madeleine (pêche et pénurie de main-d’œuvre).

Perspectives :

  • L’une des principales préoccupations de l’Union au sujet du Canada est le rôle du pays dans la gouvernance de la région arctique.2
Sources
  1. FRANÇOIS Catherine, Fin de campagne électorale au Canada : rien n’est joué, TV5 Monde, 18 octobre 2019
  2. VERRIER Nicolas, L’Union européenne en Arctique : vers un aboutissement du projet, Le Grand Continent, 5 octobre 2019