Comment enseigner l’Europe en France ? Selon Thierry Chopin, il faut ancrer l’échelle pertinente dans l’enseignement secondaire en France.
Comment enseigner l’Europe en France ? Selon Thierry Chopin, il faut ancrer l’échelle pertinente dans l’enseignement secondaire en France.
27 septembre 2020, les sirènes anti-aériennes retentissent à nouveau dans la région du Haut-Karabakh, alors que de violents affrontements éclatent entre les forces armées arméniennes et azéries. Il s’agit de l’escalade de tensions la plus violente depuis le cessez-le-feu de 1994. Ce territoire, au cœur des tensions entre Baku et Erevan depuis près de 30 ans, appartient selon le droit international à l’Azerbaïdjan. En pratique, c’est un territoire indépendant, majoritairement peuplé d’arméniens, où l’Arménie stationne des troupes. Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et intégrité territoriale s’opposent donc encore une fois dans un conflit à la portée bien plus étendue.
À la veille d’une élection cruciale et bientôt un an après la démission d’Evo Morales, l’exemple bolivien demeure un cas d’école des effets de la fragilité institutionnelle. Pour comprendre ce qui pourra découler des élections et dans un pays où le passé joue un rôle central en politique, il faut revenir plusieurs années en arrière.
Sous le règne de Sars-Cov-2, le monde semble se comporter « comme un virus » : entre crise de conscience et défaut de ressources spirituelles, le système des sociétés humaines est attaqué de toute part. Jean-François Bouthors propose une lecture nancéienne de la crise.
Si la religion a toujours jouée un rôle central dans la République islamique du Pakistan – pays né sur une base confessionnelle -, cette centralité est redynamisée depuis l’accession au poste de chef du gouvernement d’Imran Khan. Le « nouveau Pakistan » promis par l’ancien joueur de cricket peine à afficher un visage libéral.
À l’heure de la pandémie mondiale et alors que plusieurs systèmes s’essayent à la survie, la vieille question de la meilleure forme de gouvernement a fait son grand retour.
Comment une société préparée au risque et dépendante d’un écosystème technologique crée-t-elle de l’imprévisibilité ?
Dans son nouveau livre, Raffaele Alberto Ventura nous emmène dans le paradoxe que le coronavirus pose à notre civilisation.
D’année en année, aux États-Unis, le jour de Christophe Colomb (Columbus Day), célébré le 12 octobre, s’impose de façon de plus en plus importante au centre des débats. De plus en plus de villes des États-Unis choisissent de célébrer la Journée des peuples indigènes comme alternative – ou en plus – de la journée destinée à honorer les voyages de Christophe Colomb.
Les coups d’État contre les gouvernements populistes, au-delà des déficits démocratiques de ces derniers, tendent à aggraver l’effet de polarisation et n’en peineront pas moins à construire de meilleures démocraties. À moins d’une semaine des élections en Bolivie, les convulsions latino-américaines montrent les limites de la capacité des institutions démocratiques à canaliser le conflit politique et le risque de la tentation militaire.
Pandémie oblige, l’élection régionale qui s’est tenue ce dimanche dans le Land de Vienne a vu près d’un tiers des électeurs opter pour le vote par correspondance tandis que la participation, à 63 %, s’établissait à un niveau nettement plus bas qu’en 2015, où presque trois-quarts des électeurs s’étaient rendus aux urnes.