Le soulèvement populaire algérien est porteur de promesses, à l’image de la chanson « La Liberté », que chantent en cœur les manifestants. Pourtant, le momentum ouvert par le Hirak ne doit pas faire oublier ses causes profondes. Francis Ghilès, chercheur au CIDOB de Barcelone, revient sur les facteurs qui détermineront le futur politique de l’Algérie.
Et si faire l’Europe, avant de construire des institutions politiques, impliquait surtout un projet éducatif et culturel ? Les éditions La Baconnière publient un recueil de textes de Denis de Rougemont, où le penseur fédéraliste s’interroge sur le rôle de l’École et de l’Université dans la constitution de l’Europe.
Ils sont citoyens européens, ils sont 17 millions et pourtant, ils ne sont pas représentés politiquement. Alberto Alemanno nous parle des citoyens « mobiles » de l’Union. Un plaidoyer en faveur d’une européanisation du débat et de la représentativité politique au lendemain des élections.
Depuis le Brexit, c’était au tour de Londres de donner des leçons d’instabilité à Rome. Pourtant, avec le retour de Nigel Farage et la montée en puissance du Brexit Party, arrivé en tête aux élections européennes du 26 mai, les populistes des deux pays pourraient avoir plus en commun que ce que l’on croit.
Élections européennes, le jour d’après : visualisez d’un coup d’œil le bilan du scrutin en cartes et en graphiques.
Quand est-ce que la crise irano-américaine a commencé ? Quel est le débat interne, aux États-Unis et en Iran ? Comment ont réagi les pays voisins ? Que prévoient de faire la Chine et la Russie ? Que pourrait faire l’Union européenne pour sauver le JCPOA ? La réponse en 10 points.
Les citoyens des 28 États-membres de l’Union européenne voteront, pays par pays, du jeudi 23 au dimanche 26 mai. Tout au long de cette semaine électorale, Le Grand Continent vous propose une couverture inédite des résultats du seul scrutin continental au monde.
Stratégie ? bluff ? taqîya ? Hier après-midi à Milan, à moins d’une semaine des élections européennes, a eu lieu le seul véritable événement politique transnational de cette campagne électorale. Seul problème : il s’agissait d’un meeting de forces néonationalistes.
« Nous avons besoin d’un projet commun », à la rencontre des souverainistes européens à Milan
EuropeDe cette série d’entretiens qui ne sauraient considérés comme représentatifs, émerge une hypothèse générale, à confirmer par des études supplémentaires et par le suivi du processus de recomposition politique européen : le néonationalisme pourrait être appelé à devenir un européisme alternatif.
Durant cette campagne des européennes, des mots ont flotté dans le débat : populisme, nationalisme, progressisme ou encore souveraineté, qui dessinent aujourd’hui les lignes de force d’un véritable champ de confrontations politiques. Trop souvent, l’utilisation fréquente de ces notions dans les débats publics ne reflète pas suffisamment la complexité de leur définition et doit conduire à un travail indispensable d’analyse et de clarification. Ces derniers mois, des membres du Groupe d’études géopolitiques et de l’Institut Jacques Delors se sont réunis régulièrement pour tenter de clarifier cette notion. « Les mots de la campagne » est le rapport qui rend compte de leurs discussions.