Politique

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Lundi 1er février, l’armée a pris le pouvoir en Birmanie et déclaré l’état d’urgence pour un an. Ce coup d’État est-il appelé à se transformer en prise de pouvoir permanente, marquant ainsi la fin de la transition démocratique entamée dans ce pays depuis plus de dix ans  ? Deux clés d’analyse peuvent permettre d’apporter des éléments de réponse  : l’étude des forces politiques en présence au sein d’un pays qui hérite, par son histoire, d’un régime politique singulier, et celle des enjeux géopolitiques liés à la résolution de cette crise.

Depuis 2019 jusqu’à ce jour, le Liban a connu une révolte populaire inédite, la chute d’un gouvernement, une crise économique et financière sans précédent, la pandémie du coronavirus, et une gigantesque explosion qui a fauché la vie de plus de 200 personnes le 4 août dernier. Déjà fragilisé par des crises politiques qui se succèdent, le pays du Cèdre reste à ce jour sans gouvernement, près de six mois après la déflagration au port de Beyrouth, alors que la grogne populaire se fait à nouveau ressentir. Plus qu’une crise de gouvernement, le Liban, dans une impasse totale, est face à une crise de système dont l’issue est plus que jamais incertaine.

Les deux explosions au port de Beyrouth le 4 août 2020 ont secoué tout le Liban. Si le monde entier est au courant de ce qu’il s’est passé, nul n’en connait encore la raison. La liste des hypothèses est cependant très longue. Six mois après cette heure maudite de 18h07, la cause de cette tragédie ayant fait plus 7500 blessés et plus de 200 décès reste inconnue. Y a-t-il un responsable  ? Justice sera-t-elle rendue  ? Les Libanais ont besoin de réponses.

La conclusion de l’accord commercial entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni marque la fin de quasiment quatre années d’âpres négociations entre les deux partis. Une nouvelle ère commence pour le Royaume-Uni, après cinq années de vie politique rythmées par le Brexit durant lesquelles beaucoup de grandes questions économiques et sociales ont été mises entre parenthèses. Pourtant, au moment où s’ouvre ce nouveau chapitre, Boris Johnson apparaît encore incertain quant à la direction à donner à la suite de son mandat.

Actuel Ministre du développement social de l’Argentine, Daniel Arroyo a été député national pour la province de Buenos Aires. Il est également professeur dans différentes universités en Espagne, en Italie et en Argentine. Il a également été consultant auprès de différentes organisations internationales telles que la Banque mondiale, la Banque interaméricaine de développement et la CEPALC.

La participation de Matteo Renzi en tant qu’orateur principal à la conférence Future Investment Initiative (FII), un événement financé par le Fonds d’investissement souverain d’Arabie Saoudite, a soulevé un certain nombre de questions sur un éventuel conflit d’intérêts de la part d’un sénateur en exercice. Mais outre les implications « globales » évidentes, les mots de l’ancien Président du Conseil et maire de Florence ont également un poids important dans la géopolitique « locale », car ils proposent une vision très précise de la diplomatie des villes et du développement urbain.

Avec l’Investiture de Joe Biden, la page de la Présidence Trump se tourne emportant avec elle une perception du lien transatlantique pour le moins atypique. S’il est encore trop tôt pour évaluer précisément les conséquences de celle-ci sur l’alliance stratégique entre les États-Unis et le Vieux Continent, il est certain que les «  Années Trump  » laisseront un souvenir impérissable dans les capitales européennes. En particulier, l’arrivée de Biden implique de nouvelles opportunités concernant la résurrection d’une relation franco-polonaise présentement en panne. Les responsables français et polonais sauteront-ils enfin le pas  ?