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Le hashtag #guillotine2020 apparu pendant le confinement a mis en évidence une tendance à l’œuvre depuis plusieurs mois en Europe et aux États-Unis, la guillotine fait son grand retour dans les représentations comme symbole de revendication. Pour Paul Chopelin, qui recense et analyse ce phénomène, il s’agit de choquer mais aussi de montrer son extrême défiance vis-à-vis d’un pouvoir jugé aveugle aux réalités du terrain. En 2020, la guillotine est un autre symptôme de la crise des démocraties libérales.

Méditerranée-orientale-gaz

Dans un monde où les grandes puissances sont en compétition, où une pandémie fait rage et où les guerres n’ont pas de fin, d’aucuns seraient surpris que la prochaine crise à laquelle l’Europe se confronterait concernerait des différends en droit maritime. Dans la région de Méditerranée orientale, les pays se disputent le contrôle des gisements de gaz.

En début de semaine, le président Xi a tenu une réunion lors de laquelle il a insisté sur la nécessité de réformer le système de santé et de construire «  un système de santé publique à même de protéger la vie des gens  ». En plus, cette semaine est marquée par les commémorations du massacre de Tiananmen du 4 juin 1989, anniversaire choisi pour le lancement d’une alliance internationale pour la Chine, multipartisane et interparlementaire.

Alors que l’annonce israélienne de l’annexion prochaine de parties de la Cisjordanie enterre encore plus les espoirs d’une solution à deux Etats, déjà presque réduits à néant, les négociations entre palestiniens et israéliens souffrent depuis plus d’une décennie de la division politique des premiers, entre Hamas contrôlant la bande de Gaza et Fatah aux commandes de l’Autorité palestinienne. Les appels répétés à la réconciliation inter-palestinienne, particulièrement audibles en temps de crise, qu’elle soit politique ou sanitaire avec le Covid-19, cachent mal les désaccords idéologiques profonds existant et l’implication de puissances étrangères aux effets centrifuges.

Le 29 mai, des nouvelles de dernière minute ont fait la une des principaux journaux italiens  : le tribunal de Milan a placé UberEats Italie sous administration spéciale pour des délits présumés de gangstérisme. L’entreprise de livraison de nourriture de la société aurait utilisé de petites entreprises pour recruter des travailleurs migrants vulnérables et des demandeurs d’asile. Même si l’enquête a débuté en 2019, la crise sanitaire semble avoir exacerbé la dureté de ces modes de travail, ce qui a conduit les magistrats à intervenir en remplaçant les chefs de l’équipe locale par un directeur général spécialement désigné.

Après avoir étudié les spécificités du Parti Etat chinois, sa mutation et le déploiement de ses intérêts à l’international, il importe de savoir si cette cyberpuissance autoritaire et nationaliste peut prétendre à l’hégémonie et si oui, dans quel domaine. L’Occident, mais pas seulement, l’ensemble des acteurs étatiques et non-étatiques du système international ont engagé une réflexion sur les prochaines manœuvres stratégiques du Parti-Etat. Cet article propose d’aborder quelques paramètres essentiels de l’hégémon Chinois, c’est-à-dire l’expression de la domination et de ses velléités de domination sur les autres entités au sens de Gramsci.