Début septembre, un immense incendie a ravagé le camp de Moria sur l’île de Lesbos. Six jours plus tard, c’est à Samos qu’un incendie du même genre se déclarait, dans des camps de plus en plus inhabitables.
Comment cela peut-il arriver ?
Un témoignage du feu.
Une phénoménologie de la Vénétie léghiste, terre de Luca Zaia, rival interne de Matteo Salvini. Bienvenue dans le Texas italien.
Ruth Bader Ginsburg, juge de la Cour Suprême des Etats-Unis, s’est éteinte samedi dernier. Elle occupait une place essentielle au sein de l’état fédéral américain en tant qu’oriflamme progressiste de la Cour Suprême. Ce qui commence maintenant pour la nomination de son successeur est une bataille potentiellement perturbatrice pour la démocratie américaine.
« Le centralisme est centrifuge, il brise les pays », une conversation avec le rival interne de Matteo Salvini
EuropeLes élections régionales italiennes se soldent par un autre échec pour la stratégie d’expansion nationale de la Ligue salvinienne, d’autant plus en raison du succès exceptionnel du gouverneur de la Ligue du nord en Vénétie, Luca Zaia.
Parmi les nombreux et divers héritages de l’ère soviétique il en est un qui est particulièrement significatif pour la Russie d’aujourd’hui. Au tournant des années 70 et 80, les éclaireurs russes du RSFS ont réalisé que la vaste région de la Sibérie et de la Volga grouillait de gaz naturel. C’est ainsi qu’a été inaugurée l’ère de la Russie en tant que supergéante énergétique et que les deux géants du gaz et du pétrole de la Fédération naissante ont pris une forme définitive : Lukoil et, surtout, Gazprom. Depuis lors, l’économie russe est entrée dans une union incontournable avec une dynamique énergétique, tant en termes d’autosuffisance (russe) que d’hétérodépendance (notamment de l’Europe).
À la veille des élections régionales en Toscane, ce portrait de la candidate Susanna Ceccardi, avatar féminin le plus abouti de Matteo Salvini, permet de comprendre la conquête de la Ligue sur cette région historiquement rouge.
A l’occasion du premier discours sur l’état de l’Union d’Ursula von der Leyen, cet article propose un aperçu de ce que peut signifier une grande stratégie européenne et sa traduction tangible dans un certain nombre de domaines clés.
Plus que jamais, l’équation fragile sur laquelle l’échiquier politique libanais repose est proche de s’effondrer. Économie en ruine, corruption galopante, tensions permanentes avec Israël et révolte populaire ont créés un environnement toujours plus instable. Au cœur du système communautaire, le Hezbollah (« parti de Dieu ») fait figure d’incontournable défenseur du statu quo et de pièce maîtresse sans laquelle rien ne peut réellement évoluer dans le pays. Pour la première fois ouvertement défié jusque dans ses fiefs du sud-Liban lors des évènements récents, le parti chiite s’accroche au système actuel, quitte à entretenir son blocage, et provoquer à terme sa chute ?
Dans son premier discours sur l’état de l’Union, Ursula von der Leyen a pris la parole pendant plus d’une heure devant le Parlement européen. Ce discours mérite d’être étudié de près, car les annonces auront des effets réels, et les tendances identifiées permettront d’interpréter les grands moments de la politique continentale des prochains mois.
Cet été, les menaces américaines de sanctions extraterritoriales ont provoqué un mouvement d’union nationale parmi les représentants politiques allemands. Un mois après, l’affaire Navalny a repolarisé l’échiquier politique national et européen dans l’approche du projet Nord Stream 2. Tour de l’horizon des reactions à un projet de gazoduc au fort caractère géopolitique.