Après la victoire du MAS en Bolivie la semaine dernière, on assiste à une redéfinition de la gauche en Amérique latine. Marco Enríquez-Ominami, le spin doctor de la politique latino-américaine contemporaine, qui proposait dès 2013 de changer la Constitution chilienne, revient avec nous sur l’importance du référendum au Chili et le rôle central du Grupo de Puebla.
Chine-États-Unis : une histoire sous la contrainte ou les rivalités du temps présent
Amériques Asie OrientaleEn cette veillée d’élections présidentielles américaines, les tensions avec la Chine n’ont jamais été aussi fortes et saillantes. La Chine et les États-Unis n’ont pourtant pas toujours été rivaux. Cette histoire reste, sur la longue durée, méconnue en Europe. Or, elle est d’autant plus importante que c’est de cet héritage dont notre avenir dépend.
Alors que les États-Unis sont tout à la fois un modèle envié et un rival évident pour de nombreux chinois, l’affrontement sino-américain est-il inéluctable ?
Il faut prendre la politique étrangère de Trump au sérieux.
Dans cette longue enquête documentée, Maya Kandel essaye de répondre à la question : « de quoi le trumpisme est-il le nom ? »
Le dysfonctionnement de la Cour constitutionnelle en Macédoine du Nord est un problème pour le pays
Europe MéditerranéeConformément aux principes de l’État de droit, l’article 51 de la Constitution de la République de Macédoine du Nord stipule que les lois doivent être conformes à la Constitution et que tous les autres règlements doivent être conformes à la Constitution et aux lois. Mais dans la réalité, la proclamation des principes de constitutionnalité et de légalité ne signifie pas grand chose en soi si le législateur ne crée pas les conditions socio-économiques, politiques et culturelles nécessaires à la mise en œuvre de ces principes. C’est pour ça que l’extrême inefficacité de la Cour constitutionnelle macédonienne constitue un grave problème pour le pays sur la voie de l’adhésion à l’UE.
Comment enseigner l’Europe en France ? Selon Thierry Chopin, il faut ancrer l’échelle pertinente dans l’enseignement secondaire en France.
27 septembre 2020, les sirènes anti-aériennes retentissent à nouveau dans la région du Haut-Karabakh, alors que de violents affrontements éclatent entre les forces armées arméniennes et azéries. Il s’agit de l’escalade de tensions la plus violente depuis le cessez-le-feu de 1994. Ce territoire, au cœur des tensions entre Baku et Erevan depuis près de 30 ans, appartient selon le droit international à l’Azerbaïdjan. En pratique, c’est un territoire indépendant, majoritairement peuplé d’arméniens, où l’Arménie stationne des troupes. Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et intégrité territoriale s’opposent donc encore une fois dans un conflit à la portée bien plus étendue.
À la veille d’une élection cruciale et bientôt un an après la démission d’Evo Morales, l’exemple bolivien demeure un cas d’école des effets de la fragilité institutionnelle. Pour comprendre ce qui pourra découler des élections et dans un pays où le passé joue un rôle central en politique, il faut revenir plusieurs années en arrière.
Sous le règne de Sars-Cov-2, le monde semble se comporter « comme un virus » : entre crise de conscience et défaut de ressources spirituelles, le système des sociétés humaines est attaqué de toute part. Jean-François Bouthors propose une lecture nancéienne de la crise.
Si la religion a toujours jouée un rôle central dans la République islamique du Pakistan – pays né sur une base confessionnelle -, cette centralité est redynamisée depuis l’accession au poste de chef du gouvernement d’Imran Khan. Le « nouveau Pakistan » promis par l’ancien joueur de cricket peine à afficher un visage libéral.
À l’heure de la pandémie mondiale et alors que plusieurs systèmes s’essayent à la survie, la vieille question de la meilleure forme de gouvernement a fait son grand retour.