Trump est-il en train de faire du Mao ?
Nous avons demandé à l’un des plus grands spécialistes de la Révolution culturelle chinoise de prendre au sérieux une analogie.
Le résultat est troublant.
Trump est-il en train de faire du Mao ?
Nous avons demandé à l’un des plus grands spécialistes de la Révolution culturelle chinoise de prendre au sérieux une analogie.
Le résultat est troublant.
Alors que s’ouvre aujourd’hui la NatCon à Washington, une question hante la gauche américaine : sur quel terrain est-il encore possible de battre Trump ?
Mais pour Cole Stangler, qui a étudié la radicalisation des nationalistes américains, l’hégémonie trumpiste peut être renversée.
AOC, Newsom, Mamdani : une nouvelle génération de leaders démocrates est en train d’émerger — mais elle cherche encore à se structurer.
La Chine est en train de redessiner la carte de l’Asie.
Face à Trump et à l’Europe, elle appelle à « réformer l’ONU ».
La séquence diplomatique de cette rentrée s’est jouée à Tianjin — loin de la capitale du spectacle trumpiste. Elle était aussi bien plus codée.
Nous avons demandé à Stéphanie Balme et Philippe Le Corre de nous aider à comprendre une déclaration historique — pour la première fois traduite et commentée ligne à ligne.
Xi et Poutine sont en ce moment en Chine — c’est la 55ème fois qu’ils se rencontrent.
Au-delà des textes et des déclarations, la promotion d’une amitié sans limites passe aussi par des images.
Poignées de main, toasts, sourires figés, parades militaires, pandas… nous avons documenté chacune de ces entrevues.
Ils se l’étaient juré avant l’invasion de l’Ukraine.
Rien ne pourrait se mettre en travers de leur partenariat — ni Trump, ni les guerres, ni les asymétries économiques.
Pourtant, une crainte diffuse traverse la société russe : devenir le vassal de Pékin.
C’est un retournement.
Pour le comprendre alors que Poutine rencontre Xi pour la cinquante cinquième fois aujourd’hui, l’ancien ambassadeur et spécialiste de la relation sino-russe Pierre Andrieu dissèque l’historique d’une amitié asymétrique.
Si vous n’avez pas été assidus cet été, nous avons une solution pour vous.
Une session de rattrapage.
En moins de 15 minutes de lecture, l’essentiel pour affronter la rentrée.
Entre Gaza et Trump, dans un été marqué par l’inaction de l’Europe, le doute s’installe.
En établissant un diagnostic sévère, Mario Draghi montre qu’il est possible d’agir — et d’espérer.
Nous publions cette adresse aux citoyens européens.
L’autonomie stratégique européenne ne repose pas que sur les armes.
Pour assurer son indépendance en articulant souveraineté et solidarité, l’Union doit repenser ses partenariats internationaux.
Rémy Rioux, Thomas Mélonio et Alban Schwerer de l’Agence française de développement proposent une feuille de route.
Au ministre lituanien des Affaires étrangères (2020-2024) les images d’Anchorage ont paru insoutenables — « on peut donc bombarder une école maternelle et être reçu sur un tapis rouge » — mais il estime que celles de la Maison-Blanche ne le sont pas moins.
« Trump ne doit pas nous conduire à nous défausser de la responsabilité de nos actions », dit-il.
Entretien.
« Nous apprécions la compréhension dont fait preuve l’administration Trump, à la différence des Européens. »
Décapiter la souveraineté ukrainienne reste l’objectif stratégique du Kremlin.
Mais pour le comprendre, il faut sortir du spectacle trumpiste et lire les paroles de Lavrov, que nous traduisons et commentons ligne à ligne.