Politique

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Ce texte est un passage — critique, littéraire, historique — et la tentative de comprendre une transition.

En republiant le brillant hommage de Georg Lukács à l’engagement intellectuel de Thomas Mann contre le fascisme, nous ouvrons notre série de Noël sur le centenaire de La Montagne magique à un nouveau cycle de parutions de fin d’année qui seront un viatique vers 2025  : L’Europe face au fascisme — 1/9

Le Secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler a annoncé ce lundi 23 décembre à 18h50 (Paris) la composition du nouveau gouvernement français.

Par rapport au gouvernement Barnier, le gouvernement Bayrou sera un peu plus parisien – avec une nette perte d’influence de l’Auvergne-Rhône-Alpes – un peu plus nombreux et presque aussi paritaire.

Nous étudions sa prosopographie et sa géographie pour dégager sept tendances clefs.

L’Europe d’après-guerre a vécu. Sans en avoir totalement conscience, nous naviguons une ère de pré-guerre.

Depuis trois ans, les Ukrainiens se battent sur le continent — serions-nous prêts à faire de même demain  ? Alors que la longue guerre de la Russie de Poutine met à l’épreuve toute une société, quelles leçons peut-on tirer de la résilience et de la mobilisation des Ukrainiens  ?

Le 20 janvier prochain, Trump entrera en fonction — que peut-on encore espérer de la relation transatlantique  ?

Pour le panel d’ouverture du Sommet Grand Continent 2024, nous avons invité une ministre estonienne clef, une représentante de la Maison Blanche de Biden, l’une des principales figures de la finance américaine, le fondateur de l’Open Markets Institute, l’ancien directeur général de l’OMC et l’un des meilleurs historiens de l’économie de la nouvelle génération à répondre à une question difficile.

2024 touche bientôt à sa fin. L’Ukraine et l’Europe vont entrer dans une année encore plus dangereuse et incertaine que la précédente.

À 2 173 mètres d’altitude, face au Mont Blanc, nous avons posé à l’ancien chef de la diplomatie européenne Josep Borrell et au ministre ukrainien des Finances Sergii Marchenko une question difficile  : que faire lorsque l’on semble avoir déjà épuisé tous les recours  ?

Même si Vladimir Poutine vient d’affirmer le contraire dans son discours annuel devant la nation, la chute d’Assad pose un problème existentiel au projet poutinien  : pour la première fois depuis des siècles, la Russie pourrait ne plus avoir accès à la Méditerranée. Au sein de l’élite qui cherche à définir les doctrines du Kremlin, Fiodor Loukianov est une voix qui porte. Dans un texte très commenté, il appelle à un changement subtil  : profiter de cet échec pour concentrer tout l’effort de guerre sur l’Ukraine.

Longtemps, trois éléments stabilisateurs ont tenu l’Allemagne  : son système politique, son identité, son modèle économique.

Alors que Scholz est sur le point de tomber, ces trois dimensions ont explosé, plongeant le pays dans une crise sans précédent qui en fait aujourd’hui l’homme malade de l’Europe.

De l’industrie à la natalité en passant par les finances publiques et les chemins de fer, Guillaume Duval dissèque ce malaise persistant — et les conséquences qu’il pourrait avoir sur le reste du continent.

Parmi les victimes collatérales de la conquête-éclair d’al-Joulani en Syrie, l’Iran est sans doute le plus impacté.

Un peu plus d’un an après le 7-octobre, «  l’axe de la Résistance  » semble vaincu — dépassé à la fois stratégiquement, diplomatiquement et militairement. Pour les ennemis de Téhéran, la chute d’Assad est une occasion en or de pousser le régime iranien vieillissant dans l’abîme.

Point de situation et perspectives avec Ali Vaez.

Le style Milei vient-il de connaître une inflexion  ? Dans un discours diffusé à la nation, un an jour pour jour après sa prise de fonction et entouré de ses ministres, le président argentin s’est éloigné de son ton habituel. Au-delà du bilan détaillé point par point, il pose aussi un cap et des objectifs détaillés pour l’Argentine dans les années à venir qu’il convient d’étudier attentivement. Nous le traduisons et le commentons ligne à ligne.

La fin d’un demi-siècle de règne Assad en Syrie offre un signal fort contre Loukachenko  : la Russie de Poutine n’est pas une garantie à vie pour les dictateurs. Cheffe de file de l’opposition bélarusse, Svetlana Tikhanovskaïa a accordé un long entretien au Grand Continent pour évoquer l’avenir de son pays, son rôle clef dans les négociations sur la fin de la guerre d’Ukraine et la défense de la démocratie en Europe à l’ère Trump.