Politique

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Aux portes de la Russie de Poutine, comment a-t-on vécu l’élection de Trump  ?

Pour Jonatan Vseviov, secrétaire général des Affaires étrangères de l’Estonie et ancien ambassadeur aux États-Unis sous le premier mandat Trump, le message est clair  : «  ne pas paniquer, ne pas hyperventiler — se réveiller et se mettre au travail.  »

La coalition «  feu tricolore  » est tombée. Dans un discours d’une brutalité à l’opposé de son style politique, Scholz a défendu le bilan des trois ans de gouvernement SPD-Verts-FDP et attaqué frontalement Christian Lindner, limogé quelques heures plus tôt de son poste de ministre des Finances.
Pour comprendre où va l’Allemagne alors que le pays s’apprête à entrer dans une campagne hivernale, il faut partir de cette traduction inédite et du commentaire ligne à ligne que nous proposons d’un discours historique — sans doute le moins «  scholzien  » d’Olaf Scholz.

À Moscou, depuis quelques semaines, une petite musique s’est installée chez les faucons dans l’entourage de Vladimir Poutine — et si on changeait de doctrine  ?

Nous traduisons l’entretien de Sergueï Karaganov, l’une des principales cautions intellectuelles du bellicisme poutinien, qui rêverait de repousser le seuil d’un cran.

«  Il y a bien longtemps, j’ai constaté que le monde se dirigeait inexorablement vers une vague de conflits militaires, menaçant de se transformer en une troisième guerre thermonucléaire mondiale, avec une forte probabilité d’anéantissement de la civilisation humaine.  »

Nous publions et commentons la première partie du diptyque clef signé par le très influent penseur stratégique du Kremlin, Sergueï Karaganov, sur l’avenir de la guerre et de la dissuasion nucléaire.

Dans un long texte très intime, l’auteur de «  Hillbilly Elegy  » et désormais candidat à la vice-présidence des États-Unis s’épanche sur le chemin intellectuel qui l’a conduit à se convertir au catholicisme. En creux, il brosse son propre portrait idéologique et politique.
Les confessions d’un enfant du Midwest — traduites et commentées ligne à ligne.

Le Secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler vient d’annoncer ce samedi 21 septembre à 19h49 (Paris) la composition du gouvernement Barnier, qui se réunira pour un Conseil des Ministres dès ce lundi 23 septembre à 15h.

Par rapport au gouvernement Attal, le gouvernement Barnier sera beaucoup moins parisien, plus féminin, avec des profils avec une formation diverse (moins de Sciences Po). Un tiers des ministres ont déjà été membres d’un gouvernement Attal ou Borne.

Nous étudions ses caractéristiques et sa géographie pour dégager cinq tendances.

Pour théoriser son hégémonie sur la politique mexicaine, le président López Obrador avait une formule-choc  : «  changement de régime  ».

Dans un peu moins de deux semaines, la nouvelle présidente mexicaine Claudia Sheinbaum lui succèdera — mettant fin à une ère caractérisée par des transformations profondes de la démocratie et de l’État mexicain.

Humberto Beck tire un premier bilan de l’obradorismo.

Sous l’apparente continuité du consensus, une conséquence des élections européennes de juin demeure occultée  : les institutions de l’Union ne sont plus alignées politiquement. Afin de naviguer dans les déséquilibres de ce nouveau mandat, la présidente de la Commission devra donner des gages d’engagement aux groupes qui ont soutenu sa réélection, notamment les Verts et sociaux-démocrates.