Politique

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Après l’échec du Conseil européen virtuel du 26 mars, les chefs d’État et de gouvernement ont repoussé la brûlante question des eurobonds en invitant l’Eurogroupe à formuler de nouvelles propositions sous quinze jours. Sans mandat clair et face à la dimension très politique de l’enjeu, il est difficile d’envisager que cette prochaine étape permette une sortie de crise décisive tant l’impulsion politique, préalable nécessaire à toute traduction institutionnelle, a fait jusqu’ici défaut. Toutefois, la géopolitique des eurobonds a ravivé une autre dynamique que l’on pensait anesthésiée pendant la séquence électorale de 2019  : l’émergence d’une opinion publique européenne.

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La crise du coronavirus a semblé être l’occasion d’évaluer les mérites respectifs des régimes démocratiques et dictatoriaux. Et pourtant, pour Michel Wieviorka, il faut dépasser cette opposition stérile pour étudier le rapport que les sociétés humaines entretiennent avec l’idée de progrès pour comprendre pourquoi les gouvernements et les populations réagissent de manières différentes à l’épidémie.

Discours Mark Rutte Pays-Bas doctrines politique société Europe puissance mondialisation

Des mots, des actes  ? Dans un brillant discours prononcé le 13 février 2019, l’actuel Premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, posait les bases d’une doctrine de la puissance européenne vue d’Amsterdam. Un an plus tard, en pleine crise du Coronavirus, après un Conseil catastrophique et un positionnement que le Premier ministre portugais a qualifié de «  répugnant, mesquin et contraire au discours de l’Union européenne  », ce texte mérite de paraître dans le format archives et discours du Grand Continent.

Bodo Ramelow, Ministre-président de Thuringe

Mercredi, 4 mars, Bodo Ramelow (Die Linke) a été élu ministre-président du Land de Thuringe avec une majorité de 42 voix sur 92. Nous commentons son discours d’investiture, tentative de réussir à l’échelle régionale ce que la position des partis fédéraux à jusque-là fait échouer  : un compromis large de tous les partis de la gauche au centre-droit, un «  cordon sanitaire  » actif face à l’AfD.