Politique

« Il est possible de résister à la présidence impériale de Trump », une conversation avec l’ancien président colombien Ernesto Samper

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Selon une idée reçue, les Allemands seraient conservateurs sur le plan budgétaire et hostiles à l’assouplissement du frein constitutionnel à l’endettement. Un nouveau sondage suggère plutôt qu’une majorité d’entre eux, y compris au sein de la CDU de centre-droit, souhaitent que ce dispositif mis en place en 2009 soit réformé pour permettre à Berlin de financer des investissements.

Au trois semaines du scrutin, Friedrich Merz pourrait s’appuyer sur cette Zeitenwende budgétaire pour proposer des réformes ambitieuses.

Depuis la chute de Bachar el-Assad, on peine à qualifier la nouvelle élite qui s’est installée au pouvoir à Damas.

La Syrie d’Al-Charaa veut rentrer dans la mondialisation — mais elle doit composer avec des villes désossées dans un pays morcelé au sein d’une région embrasée.

Selon le spécialiste du djihadisme Wassim Nasr, s’il est normal de ne pas précipiter les choses, les Européens auraient tort de ne pas profiter du momentum.

«  Ils se sont contentés de s’emparer de terres  ; nous avons conquis la population — c’est cela la vraie victoire.  »

Le nouveau maître de Damas veut être un anti-Bachar. Dans un contre-portrait où il se met en scène, il déroule une stratégie  : finir la révolution, bâtir un État.

Nous traduisons le plan d’al-Charaa pour l’avenir de la Syrie.

Depuis la chute de Bachar el-Assad le 8 décembre 2024 et l’arrivée au pouvoir du mouvement HTC, la Turquie est au centre des recompositions géopolitiques à venir au Proche-Orient — entre unité musulmane et discours néo-ottoman.

Pour Olivier Bouquet, cette influence doit être replacée dans le temps long de la présence ottomane dans la région.

Dans la présidence impériale de Trump, le Mexique occupe une place clef — mais ambiguë.

Au-delà de l’affrontement avec la présidente Claudia Sheinbaum, ce qui dictera la politique américaine sera l’attitude du troisième acteur le plus puissant de cette relation  : les cartels.

Pour la première fois depuis longtemps, les conditions d’une entente pour mener la guerre au crime organisé n’ont jamais été si proches d’être réunies.

Après l’économie, Javier Milei se lance dans les guerres culturelles. Son projet  ? «  Rendre à l’Occident sa grandeur  » en assumant de prendre la tête d’une internationale réactionnaire aux côtés de ses «  camarades de lutte  »  : Trump, Musk, Meloni Orbán.

Avec son dernier discours à Davos, le style Milei vient de connaître une inflexion majeure. Nous le traduisons et le commentons ligne à ligne.