Face à l’agression de Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky serait un nouveau Churchill et Joe Biden un autre Roosevelt. Depuis le déclenchement de l’invasion du 24 février 2022, cette analogie a été fréquemment invoquée. Est-elle vraiment pertinente ? C’est la question que pose Lasha Otkhmezuri dans cette perspective informée qui interroge la nature du soutien américain à l’Ukraine attaquée. Un texte clef alors que le conflit paraît être arrivé à un moment décisif.
Pour saisir ce qu’il y a de neuf dans la guerre d’Ukraine, il faut comprendre ce qui rattache ce conflit à l’histoire longue de l’affrontement militaire. Dans une étude riche, le général Benoît Durieux, Président de l’Académie de défense de l’École militaire, analyse les trois lois qui gouvernent le conflit ukrainien. Un texte essentiel qui dessine le portrait tactique de la guerre étendue.
De l’Ukraine à Gaza, la guerre s’étend. Notre monde se délite sous nos yeux. Quoique prudent avec l’idée d’une deuxième Guerre froide, Carlo Galli déplie les points de tension et d’affrontements qui définissent notre monde, fort d’une conviction : « Aujourd’hui, seule la géopolitique compte ». Un entretien fleuve essentiel.
Si l’Occident réduit son aide à l’Ukraine, la Russie gagnera. S’il la renforce, l’Ukraine peut gagner. Voilà, en somme, ce qu’explique Frederick W. Kagan dans cette étude extrêmement informée sur l’impasse actuelle de la guerre en Ukraine. Au moment où vacille le soutien des Occidentaux à l’Ukraine agressée par Vladimir Poutine, c’est une lecture essentielle pour saisir la singularité d’un conflit qui pourrait se dénouer à notre détriment si nous n’y prenons pas garde.
Le Hamas s’est longtemps tenu aux marges du djihadisme global. Tout a changé le 7 octobre après son attaque contre Israël. Dans une perspective informée, Asiem El Difraoui explique comment et pourquoi l’organisation terroriste est devenue un modèle mondial pour les extrémistes, au risque de susciter des émules en Europe.
Quarante jours après l’attaque du Hamas contre Israël, la guerre de Soukkot reste de haute intensité et son bilan continue de s’alourdir. Dans cette chronologie, nous revenons sur les images, parfois choquantes, qui rythment ce conflit.
Quarante jours après le 7 octobre, comment articuler un positionnement européen pour la paix ?
Une pièce de doctrine signée par le Haut Représentant Josep Borrell.
L’Arabie saoudite veut porter la voix des pays arabes dans la guerre de Soukkot. Comment ? En s’attaquant en premier lieu au système international dominé par l’Occident, qu’elle accuse d’avoir échoué. Nous traduisons pour la première fois en français les propos du ministre des Affaires étrangères du royaume qui articule la nouvelle doctrine de Riyad dans un monde post-Soukkot.
Que se passera-t-il après l’opération militaire israélienne à Gaza ? Pour faire cesser la violence, il faut se demander comment doit finir la guerre de Soukkot. Alors que les blocages se superposent, que les appels au cessez-le-feu se multiplient et que la stratégie israélienne semble sans issue, Vittorio Emanuele Parsi tente d’articuler une proposition. En s’appuyant sur les avantages et les limites des Accords d’Abraham, une force de sécurité arabe à Gaza pourrait gérer la transition vers l’indépendance palestinienne.
Le 1er novembre, Robert Habeck, ministre allemand de l’économie et vice chancelier, a prononcé un discours, remarqué aussi bien en Allemagne qu’à l’étranger, sur le conflit israélo-palestinien. Réagissant notamment à l’augmentation des actes antisémites, il s’agissait pour lui de rappeler la place singulière qu’occupe la question en Allemagne, ancrant sa politique étrangère dans un raisonnement pédagogique et historique.