Le 10 novembre 2020, l’Azerbaïdjan et l’Arménie signaient sous l’égide de la Russie un accord mettant fin aux hostilités dans le Haut (ou Nagorno) — Karabakh. Après six semaines de guerre, l’Azerbaïdjan reprenait le contrôle des sept districts peuplés d’Azéris et de Kurdes qui étaient occupés par les Arméniens depuis 1994. Elle recevait également le droit de maintenir ses forces armées dans les territoires conquis, dont le district de Chouchi qui commande le corridor étroit de Lachine entre l’Artsakh, selon l’appellation arménienne du Nagorno-Karabakh, et l’Arménie. Cette victoire nette de l’Azerbaïdjan a pu surprendre ceux qui étaient restés sur les défaites humiliantes des armées 1990 face à des troupes arméniennes incontestablement supérieures, plus motivées et mieux commandées. Elle ne doit pourtant rien au hasard.
Deuxième volet de l’enquête fleuve qui fait trembler le gouvernement de Bukele au Salvador.
Nouvelles guerres mercenaires : la fin du monopole légitime de la violence
Amériques Asie Intermédiaire MéditerranéeLa force privée est devenu un véritable marché. Personne ne sait combien de milliards de dollars circulent sur ce marché illégal. Depuis le début du siècle, l’activité des mercenaires a joué un rôle majeur en Afghanistan, en Irak, au Yémen, au Nigeria, en Ukraine, en Syrie et en Libye – plus récemment dans les combats du Haut-Karabakh. L’État moderne, qui, depuis 1648, se définissait par le monopole de la force, a changé sans que personne ne s’en rende compte.
« Nous devons devenir plus européens pour rester transatlantiques. »
Sous la Troisième République, l’éducation était intégrée à une stratégie d’influence de la France à l’étranger. Découvrons avec ses mots l’un de ses promoteurs : André Honnorat.
Pour faire baisser la corruption et le taux d’homicide de son pays, Nayib Bukele, président du Salvador, n’est pas entré en confrontation avec les gangs. Au contraire : il a négocié secrètement avec la MS-13, une des maras ultraviolentes.
Dans une séquence bouleversée par les attentats en France et des affrontements géopolitiques entre l’Union et la Turquie, le directeur de la chaire Moyen-Orient Méditerranée de l’École normale supérieure revient sur sa nouvelle notion opératoire et propose une analyse de l’action du Président français.
Ceux qui disent que l’Union européenne est partiale ont raison. Elle a tous les droits et toutes les raisons de l’être. Face à la Turquie, l’Europe ne doit pas se poser comme arbitre, elle est pleinement engagée dans la partie et doit agir en conséquence.
Comment expliquer l’intensité de l’affrontement entre la France et la Turquie en Méditerranée ? Une perspective très informée propose un tour d’horizon complet.
Dans les fameuses vidéos de l’Abécédaire, Deleuze a mentionné le Haut Karabagh. Comment la question des droits de l’Homme se fracasse-t-elle contre le « devenir révolutionnaire » dans le cas de l’Arménie ? La géopolitique nous aide à comprendre le philosophe de Mille Plateaux. Et vice versa.