Quarante jours après le 7 octobre, comment articuler un positionnement européen pour la paix ?
Une pièce de doctrine signée par le Haut Représentant Josep Borrell.
L’Arabie saoudite veut porter la voix des pays arabes dans la guerre de Soukkot. Comment ? En s’attaquant en premier lieu au système international dominé par l’Occident, qu’elle accuse d’avoir échoué. Nous traduisons pour la première fois en français les propos du ministre des Affaires étrangères du royaume qui articule la nouvelle doctrine de Riyad dans un monde post-Soukkot.
Que se passera-t-il après l’opération militaire israélienne à Gaza ? Pour faire cesser la violence, il faut se demander comment doit finir la guerre de Soukkot. Alors que les blocages se superposent, que les appels au cessez-le-feu se multiplient et que la stratégie israélienne semble sans issue, Vittorio Emanuele Parsi tente d’articuler une proposition. En s’appuyant sur les avantages et les limites des Accords d’Abraham, une force de sécurité arabe à Gaza pourrait gérer la transition vers l’indépendance palestinienne.
Le 1er novembre, Robert Habeck, ministre allemand de l’économie et vice chancelier, a prononcé un discours, remarqué aussi bien en Allemagne qu’à l’étranger, sur le conflit israélo-palestinien. Réagissant notamment à l’augmentation des actes antisémites, il s’agissait pour lui de rappeler la place singulière qu’occupe la question en Allemagne, ancrant sa politique étrangère dans un raisonnement pédagogique et historique.
L’embargo des pays arabes exportateurs de pétrole après la crise de 1973 a transformé tous les équilibres et toutes les doctrines géopolitiques, une tendance renforcée en 1979. Si la normalisation progressive d’Israël dans la région pouvait laisser espérer une simplification de la carte énergétique, la guerre avec le Hamas et la menace d’embrasement régional rebat toutes les cartes. C’est ce qu’explique Helen Thompson dans cette perspective historique informée.
Israël : « Je n’ai pas confiance en Netanyahou pour cette guerre », une conversation avec le général Yaïr Golan
MéditerranéeYaïr Golan est un général réserviste et ancien député du parti de gauche, Meretz. Opposé au projet de réforme de la justice de Benyamin Netanyahou, il a été vivement critiqué par des membres du gouvernement, des députés ayant même appelé à son arrestation. Le matin du 7 octobre, lorsque le Hamas a lancé une attaque contre Israël, il a sauté dans sa voiture et s’est dirigé vers le festival Nova, où plus de 260 jeunes ont été tués. Il est parvenu à secourir nombres d’entre eux, qui se cachaient dans les champs et buissons. Il nous confie sa compréhension des conséquences de la guerre de Soukkot.
La guerre de Soukkot est entrée dans une nouvelle phase dans la nuit du 27 au 28 octobre, trois semaines après l’attaque du Hamas contre Israël. Avec une chronologie richement illustrée, nous revenons sur les trois premières semaines du conflit.
Le choc pétrolier a tout changé. Autour de ce moment décisif s’est articulé un bouleversement profond du discours et de l’action politique qui, du Nord au Sud, a affecté tous les pays du monde. Pour Charles S. Maier, la généalogie du populisme illibéral est à chercher dans cette année-tournant.
Que faire contre la terreur, quand « la guerre s’est étendue bien au-delà des limites » ? Introduit par les philosophes Frédéric Worms et Constantin Sigov, nous publions aujourd’hui le magnifique texte, prophétique, de Pierre Hassner sur le 11 septembre, qui a inspiré le récent discours de Joe Biden en Israël.
Après l’attaque du Hamas le 7 octobre, le conflit israélo-palestinien pourrait redevenir israélo-arabe, consommant l’échec de la politique de Benyamin Nethanyaou. Nous avons interrogé Henry Laurens, titulaire de la chaire d’histoire contemporaine du monde arabe au Collège de France pour essayer de nommer la nouvelle phase de cette histoire longue qui s’est ouverte avec la guerre de Soukkot.