
Dans cette note de travail, préfacée par David Djaïz et Shahin Vallée, Camille Roussac dresse les contours d’une nouvelle doctrine géopolitique des changements climatiques.
Dans cette note de travail, préfacée par David Djaïz et Shahin Vallée, Camille Roussac dresse les contours d’une nouvelle doctrine géopolitique des changements climatiques.
Le sommet climat des 22 et 23 avril est une démonstration de force remettant les États-Unis au cœur de la course au leadership climatique. Si l’Union et la France veulent continuer à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre les changements climatiques, elles doivent se doter d’une doctrine géopolitique des changements climatiques.
De sa conversion au gaz à son effort mis sur le nucléaire, le Royaume-Uni a toujours conduit une politique énergétique volontariste, tournée vers l’autonomie d’approvisionnement. Cette politique, fondée sur un mix énergétique de plus en plus décarboné, devrait continuer à se préciser dans les prochains mois, dans le contexte de la sortie de la crise sanitaire.
L’Union vient d’officialiser son objectif de réduction des émissions d’au moins 55 % d’ici à 2030, à la veille du grand sommet climatique initié par les États-Unis dont Joe Biden avait fait une promesse de campagne. Le déploiement de la diplomatie américaine sur la lutte contre le réchauffement climatique consacre le retour de Washington sur cette question, quelques mois seulement après les annonces ambitieuses de Xi Jinping à l’automne. Dans ce contexte, l’Union européenne doit trouver une fenêtre d’opportunité.
C’est un fait : il est devenu plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin de la voiture. Elle a si bien envahi nos imaginaires depuis un siècle qu’il paraît désormais impossible de lui trouver d’alternative. Or si nous voulons accélérer la fin de cette brève histoire de l’automobile, il faut accepter que la transition ne se fera pas du jour au lendemain – et cesser d’en faire une affaire personnelle.
Enrico Letta, Laurence Tubiana, Jason Bordoff et Alex Halliday ont débattu avec Adam Tooze, directeur du Columbia European Institute, de la portée du Pacte vert et du poids de l’Union dans la lutte mondiale contre le changement climatique.
Quelle géopolitique pour la transition énergétique ? Dans cette étude à la riche dimension historique et géostratégique, Jorge E. Viñuales revient sur les dimensions multiples de ce vaste processus de transformation qui s’exprime de plus en plus par le droit. Une initiative visant à tracer des lignes de front (juridiques), à comprendre leur configuration politique plus profonde, à établir des priorités d’action et, sur cette base, à définir une politique juridique étrangère claire et cohérente est nécessaire, voire urgente pour de nombreux pays, et pour l’Union européenne tout particulièrement.
Dans cette interview, les auteurs de China Goes Green (Polity, 2020) nous livrent leur interprétation de l’approche de l’écologie par l’État chinois, qui en fait un instrument de renforcement du contrôle autoritaire, avec le danger que le climat ne finisse par éclipser d’autres enjeux sociaux et écologiques fondamentaux.
Pourquoi les États-Unis pourraient-ils souhaiter un avantage des Verts allemands lors des élections fédérales de septembre ? Dans cette longue étude, Sami Ramdani place les principales coordonnées pour comprendre quelles seront les lignes de confrontation sur le projet Nord Stream 2 au cours des prochains mois.
Juste avant qu’il soit nommé ministre des infrastructures et des transports du gouvernement Draghi, nous avons rencontré Enrico Giovannini. Dans le contexte d’un Green Deal européen, où l’Italie et l’Europe en sont-elles dans leur transition écologique, quelle est la mesure concrète de leurs objectifs ?