Comme source d’énergie, il a conditionné le devenir de l’humanité jusqu’à aujourd’hui. Pourtant, les grands récits de l’Amérique du XXe siècle montrent que le pétrole a toujours été vu un pouvoir démoniaque. Helen Thompson, qui croise Upton Sinclair, Cormac McCarthy, le film Giant et la série Dallas, signe une pièce de doctrine magistrale.
Toujours plus de tension : comment notre système énergétique va-t-il passer l’hiver ? Pour comprendre la macrocrise qui se prépare, il faut identifier les bons indicateurs. Chaque vendredi à 11h, grâce au travail d’analyse et de synthèse du Groupe d’études géopolitiques, nous publierons 5 points, 14 graphiques et 7 cartes avec les indicateurs clefs à suivre.
Dernière mise à jour : 10 mars 11h.
« La guerre des batteries a commencé », une conversation avec Paolo Cerruti, co-fondateur de Northvolt
EuropeComposantes essentielles du futur électrique, les batteries font partie des produits les plus difficiles à fabriquer. Alors que l’Union entend aujourd’hui favoriser ce secteur dans lequel elle accuse vingt ans de retard par rapport à l’Asie, le co-fondateur de la première gigafactory européenne nous fait entrer dans le système d’une concurrence qui s’installe au cœur des capitalismes politiques.
En faisant planer l’alternative menaçante d’une guerre dont tous les acteurs seraient perdants ou d’une paix impossible dans un monde perpétuellement instable, la crise climatique bouleverse la structure même des rivalités géopolitiques.
D’où partir ? Une pièce de doctrine signée Laurence Tubiana.
L’écosocialisme soumet la socialisation de l’économie à un double impératif de justice sociale et de sobriété. C’est une « guerre de position » contre le capital, visant à prendre en tenaille le productivisme et le consumérisme en socialisant la production et la consommation.
Durand et Keucheyan répondent à Charbonnier.
L’année 2022 marque un repère historique dont l’importance semble difficile à surestimer. La crise climatique bouleverse la structure même des rivalités géopolitiques en faisant planer la menace d’une guerre dont tous les acteurs seraient perdants — ou d’une paix impossible dans un monde perpétuellement instable. Pierre Charbonnier présente le nouveau numéro de la revue GREEN, publiée par le Groupe d’études géopolitiques.
« Poutine est en train de perdre la guerre écologique », une conversation avec Frans Timmermans
EuropeArchitecte et porte-voix du Pacte vert, le Commissaire européen à l’Action pour le climat est l’un des acteurs clefs de la guerre verte qui se joue en Europe avant l’hiver. Dans ce long entretien, il revient sur une séquence les buts politiques rejoignent les objectifs climatiques : l’Union est bien entrée dans l’âge de l’écologie de guerre.
La crise énergétique que l’Europe est en train de vivre est d’une ampleur similaire aux chocs pétroliers des années 1970. Pour la surmonter, Ben McWilliams, Giovanni Sgaravatti, Simone Tagliapietra et Georg Zachmann esquissent dans cette étude une voie nouvelle vers une politique énergétique unifiée à l’échelle continentale.
Membre influente de la Convention constitutionnelle chilienne, Manuela Royo revient sur l’un des problèmes centraux que le nouveau texte permet d’affronter : la privatisation de l’eau. En ce jour de vote, elle soutient que la Constitution mettrait fin pour de bon à un système de captation qui conduit à la destruction d’écosystèmes.
Qu’il s’agisse de préparer les systèmes sociaux aux conséquences du changement climatique ou d’en limiter l’impact, une compétition politique s’organise autour de la capacité à intégrer la Terre dans la construction du politique. Est-ce vraiment « la fin de l’abondance » ?