Économie

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Sous l’impulsion du président Rajoelina et d’une partie de son gouvernement, Madagascar a fourni une réponse asymétrique à la pandémie de Covid-19. D’une part, l’action présidentielle offre une voie nationale et «  organique  » de traitement sanitaire à la maladie, et de l’autre, le cataclysme économique et social qu’elle produit ne semble recevoir qu’un traitement «  traditionnel  » des Institutions de Brettons Wood et du système financier international. Approfondissement sur la gestion d’une crise complexe dans le pays insulaire.

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À partir d’une étude de la surmortalité au Covid-19 dans les municipalités françaises, les auteurs de ce texte préconisent que l’action publique devrait se concentrer sur les municipalités les plus pauvres, notamment en protégeant autant que possible les travailleurs à court terme et en améliorant les conditions de logement à moyen terme.

Le débat politique français sur le plan de relance et d’investissement européen et sur son financement n’est pas à la hauteur des enjeux, et il se base sur deux lectures opposées, toutes les deux politiquement et économiquement erronées. Selon Shahin Vallée, c’est sur le terrain de la stratégie européenne de la France en général et sur les moyens d’améliorer ce plan de relance qu’un débat politique serait plus utile.

Les nouvelles pour la zone euro ne partent pas en vacances  : pendant que les marchés sont à l’écart, les décisions prises par Jens Weidmann au sein de la Bundesbank ces jours-ci – peut-être révélées la semaine prochaine – pourraient être les plus importantes de sa vie et de celle de l’euro. Les conséquences se répercuteront dans l’ensemble de l’Eurosystème.

Alors que la crise sanitaire a impacté l’Argentine comme le reste du continent et du monde, le pays y fait face avec un réseau de protection sociale plus développé et large que par le passé. Cependant, il y a des raisons de se préoccuper du financement futur et la durabilité des programmes sociaux, extrêmement nécessaires pour les perspectives de reprise. Avec une marge de manœuvre limitée pour augmenter et même maintenir la pression fiscale, la résolution rapide de la négociation de la dette devient de plus en plus centrale pour essayer de normaliser l’accès au financement et d’atténuer l’impact de la crise.