Aujourd’hui constitue une date primordiale pour l’avenir de l’Union : les dirigeants de l’Union se réunissent avec ceux des Balkans occidentaux. Aussi, la Commission devait en origine présenter le fonds de relance européen, mais ça a été reporté par la Commission. Une occasion pour parler du futur de l’Union.
Le président français a lancé un défi à ses homologues en liant le destin du projet politique européen à la réussite de la mise en place d’un partage des coûts de la crise actuelle. L’Europe fait désormais face à deux scenarios possibles, écrivent Tara Varma et Jonathan Hackenbroich de l’ECFR.
La politique de quantitative easing menée par la BCE depuis la crise de l’euro est une violation des droits fondamentaux garantis aux citoyens allemands. Tel est le jugement rendu à une écrasante majorité (7 juges contre 1) par le Tribunal constitutionnel fédéral allemand de Karlsruhe ce 5 mai 20201. Ce qui est en jeu, dans le cadre de ce conflit de compétence, c’est avant tout l’affirmation de la primauté du droit constitutionnel allemand sur le droit de l’Union.
La journée d’aujourd’hui marque les dix ans de la naissance du Mouvement anti-austérité en Grèce, le 5 mai 2010. L’histoire fait parfois bien les choses. En pleine crise économique et sanitaire, quels enseignements tirer de cet anniversaire ?
Verre à moitié vide, verre à moitié plein. Ainsi pourrait-on résumer le résultat du Conseil européen du 23 avril et les débats qui ont lieu depuis autour de la solution européenne envisagée pour faire face aux retombées économiques de la crise du Covid-19. Échéance cruciale, la réunion des dirigeants européens suscitait autant d’espoir qu’elle a créé de frustrations. Deux semaines plus tôt, les Ministres des finances de la zone euro étaient parvenus à s’accorder sur une réponse autour de quatre piliers. Alors que les trois premiers instruments semblaient pouvoir passer l’épreuve de validation du Conseil sans difficulté, le principe d’un fonds de relance restait largement à définir.
Le coronavirus nous confine dans des zones très réduites – et les restrictions de circulation à l’intérieur même des pays européens pendant le déconfinement n’arrangeront rien. Mais si notre vie devient microgéographique, les tensions géopolitiques sont diatopiques : elles concernent toutes les échelles, jusqu’au niveau mondial.
La réunion du comité permanent du Politburo du 29 avril a porté sur l’analyse de la situation de l’épidémie de COVID-19 en Chine et à l’étranger, sur le déploiement des mesures de normalisation de la prévention sanitaire, ainsi que sur des mesures de soutien à l’économie du Hubei, province la plus durement touchée par l’épidémie.
Les cas de COVID-19 en Afrique ne représentent qu’une infime partie de ceux enregistrés dans d’autres pays, mais les pays de la région prennent en tout cas des mesures énergiques pour ralentir la propagation du virus, avec des conséquences économiques très lourdes. L’Afrique est le continent qui compte le plus grand nombre de personnes pauvres au monde, ce qui signifie que les conséquences d’un ralentissement économique s’accompagnent de risques plus importants. Les mesures prises par les pays à revenu élevé pour arrêter la pandémie sont-elles les mêmes que celles que devraient prendre les pays africains à revenu faible ou moyen ?
La date du 3 mai doit marquer fin de la première phase de lutte contre le virus en Italie et en Belgique et le lancement d’un déconfinement graduel. Le temps d’un bilan.
Covid-19 et marché de l’électricité : quelles conséquences à long terme ?
Énergie et environnement Santé publiqueSi plusieurs innovations ont marqué l’histoire de l’électricité, et rebattent régulièrement les cartes de l’offre sur le marché grâce à des progrès continus, le secteur est rarement confronté à des chocs de demande tels que celui provoqué par la crise sanitaire et économique liée au Covid-19. Il convient donc aujourd’hui de s’attarder sur les conséquences de cette crise pour les marchés européens de l’électricité, et notamment de gros.