Nous vivons aujourd’hui un moment qui changera le cours de l’histoire.
Selon l’économiste Branko Milanovic, « le 20 janvier 2025 restera comme une date symbolique, celle de la fin de la mondialisation néolibérale ».
Economiste
Branko Milanovic est un économiste serbo-américain spécialiste de l’inégalité au niveau mondial. Après avoir longtemps travaillé à la Banque mondiale (1993-2001), il est actuellement senior scholar au Luxembourg Income Study Center (LIS) et visiting presidential professor à la City University of New York (CUNY).
Nous vivons aujourd’hui un moment qui changera le cours de l’histoire.
Selon l’économiste Branko Milanovic, « le 20 janvier 2025 restera comme une date symbolique, celle de la fin de la mondialisation néolibérale ».
Une histoire du conflit politique est l’un des livres majeurs de la rentrée. Nous avons invité Julia Cagé et Thomas Piketty à en débattre avec Branko Milanovic et Laurent Jeanpierre. De la Troisième République à l’Europe contemporaine, la question de la répartition des ressources est au cœur de la fracture politique.
Plus les inégalités diminuent à l’échelle globale, plus la confrontation entre nations semble s’intensifier. À partir de l’élargissement des BRICS et du cas chinois, Branko Milanovic signe la pièce de doctrine pour comprendre le paradoxe le plus profond de la guerre étendue.
La période qui a suivi la Deuxième Guerre mondiale a vu le capitalisme se transformer en profondeur. Mais ces évolutions n’étaient pas structurellement déterminées : si la trajectoire du capitalisme a pu s’ancrer dans certaines démocraties jusqu’à finir par écarter tous les modèles rivaux, c’est à travers une série de raisons contingentes que Krishnan Nayar explore dans son dernier livre. Un compte-rendu signé Branko Milanovic.
« Pour produire un effondrement, il faut que différentes élites s’affrontent et que l’une d’entre elles s’assure le soutien du « peuple » pour l’emporter. » Branko Milanovic a lu le dernier ouvrage de Peter Turchin dont l’ambition est de dresser une histoire quantitative des inégalités — un modèle qui correspond presque trop bien à la réalité des États-Unis aujourd’hui.
Branko Milanović répond à la critique parue sur Médiapart de son dernier ouvrage, Capitalisme, sans rival (La Découverte, 2020), en ouvrant le débat.
Depuis la fin de la Guerre froide, le capitalisme n’a plus de rival. Néanmoins, il s’est scindé en deux espèces : un capitalisme méritocratique libéral, mené par les États-Unis, et un capitalisme politique, mené par la Chine. Plus que deux États, ce sont deux modèles qui s’affrontent aujourd’hui dans une guerre d’attractivité.
Une leçon essentielle pour comprendre le conflit que nous allons commémorer, avec l’interprétation méconnue des causes de la guerre d’Avner Offer.
L’exemple du football illustre à la fois les promesses et les dangers de la mondialisation.
Pourquoi l’Europe de l’Est refuse-t-elle les migrants ? La perspective de Branko Milanovic.
Branko Milanovic retranscrit dans cet article émouvant qui est une critique de Postwar de Tony Judt sa mémoire d’une histoire restée sans auteur.
Les démocraties illibérales au-delà des valeurs qu’elles prétendent défendre, tiennent sur le partage du butin.