Résultat pour : trump


photo dollars rouge La compétence américaine fondée sur le dollar  : réalité juridique ou construction politique ? Emmanuel Breen RED droit international extraterritorialité du dollar américain compliance arsenal législatif surpuissance juridique forum shopping web protection des données personnelles

Plusieurs entreprises européennes ont été poursuivies ces dernières années aux États-Unis pour violation de règles relatives à la lutte contre la corruption transnationale ou des régimes de sanctions économiques. Ces procédures ont fait l’objet de virulentes critiques en France et en Europe pour leur dimension supposée extraterritoriale et sur les supports qui auraient suffi, aux yeux des autorités américaines, à fonder une telle compétence à l’image du dollar. Emmanuel Breen précise ici la réalité de cette extraterritorialité américaine et d’une compétence américaine fondée sur le dollar, entre réalité juridique et construction politique.

Depuis le mois de juin, les tensions montent en Méditerranée orientale. La dernière annonce en date nous vient d’Ankara, qui a prévu des «  exercices d’artillerie  » en mer pour ce mardi et ce mercredi.

Image scanner thermique Covid-19 : 10 points sur la deuxième vague crise sanitaire médecine santé publique recherche

Qu’est-ce qu’une deuxième vague épidémique  ? Quels faits médicaux et sociaux la structurent  ? Quelles conclusions tirer de la gestion de l’épidémie dans les différentes régions d’Europe et du monde  ? Quels sont les enjeux géopolitiques et économiques de cette nouvelle séquence  ?

Un tour d’horizon en 10 points.

Ankara a annoncé des «  exercices d’artillerie  » pour mardi prochain. Pendant ce temps, les manœuvres conjointes de la Grèce, de Chypre, de la France et de l’Italie se poursuivent, suite aux activités «  de passage  » du navire Durand De La Penne (et du USS Winston Churchill) avec des unités turques. En plus de la diplomatie, l’Allemagne y met aussi les bateaux  : la frégate Hambourg participe à Irini, la mission pour la Libye que la Turquie désapprouve.

Peinture art contemporain RED droit Pr Dreyfuss culture de la compliance corruption Europe France affaire Alstom GE General Electric extraterritorialité du droit américain États-Unis interventionnisme ingérence guerre économique protection conflit juridique droit de la concurrence avenir géopolitique guerre commerciale

Les lourdes amendes prononcées par les autorités américaines vis-à-vis de plusieurs entreprises européennes pour violation des dispositifs anticorruption ou embargos américaines ont été vivement critiquées à l’étranger pour leur dimension extraterritoriale. À l’heure des premiers exemples concrets de coopération internationale en manière de lutte contre la corruption transnationale, Stephen L. Dreyfuss livre un point de vue américain à contre-courant.

L’«  accord de paix  » conclu entre Israël et les Émirats arabes unis (ÉAU) jeudi dernier est une victoire massive pour Netanyahou, ne fait pas grand-chose pour le plan de paix de Trump, et, même s’il semble mettre l’extrême droite israélienne en colère, c’est une bonne nouvelle pour elle.

A l’heure où les jeux sont mondiaux, il est essentiel pour chacun de pouvoir imposer ses règles. En matière de guerre économique, de dumping fiscal ou social, l’enjeu est systématiquement de déterminer quel acteur saura imposer ses règles du jeu. Dès lors, face aux deux géants américain et chinois qui, du fait de leur puissance diplomatique et économique, sont en mesure d’exporter leur droit, les Etats européens ne sont pas adaptés à l’échelle du combat. La voie pertinente dans la mondialisation est d’abord et avant tout européenne. L’exemple du droit pharmaceutique.

La pandémie de coronavirus qui bat son plein en Amérique latine a donné aux migrations vénézuéliennes en Colombie une tournure particulière. La dynamique migratoire observée depuis quelques années au départ du Venezuela s’est partiellement enrayée. Des configurations totalement inédites ont vu le jour  : des migrants vénézuéliens, massés du côté colombien de la frontière et souhaitant retourner dans leur pays d’origine, sont bloqués par les restrictions du gouvernement de Maduro sur les retours. La frontière n’est plus ouverte que trois jours par semaine, avec un quota de 300 retours par jour au maximum. Cependant, ces événements ne contredisent pas certains aspects du schéma migratoire tel qu’il se dessine depuis 2015, notamment sur l’utilisation politique des migrants. Cette analyse ne porte pas tant sur les aspects conjoncturels de cette situation mais bien sur les aspects systémiques.