Ce soir (nuit en Europe), jeudi 22 octobre, Trump et Biden se livreront au dernier débat de la présidentielle américaine, à Nashville, avant la grande échéance du mardi 3 novembre.
Après une éclipse de plusieurs décennies, les asymétries structurantes font leur grand retour. Dans cette situation, les économistes doivent apprendre le langage de la géopolitique. Selon Jean-Pisani Ferry, il est d’autant plus nécessaire de développer une Union géopolitique dans un système de gouvernance mondial devenu caduc.
Comment expliquer l’intensité de l’affrontement entre la France et la Turquie en Méditerranée ? Une perspective très informée propose un tour d’horizon complet.
François Hartog a lu le dernier Christopher Clark. Au programme : une micro-histoire des régimes d’historicité.
27 septembre 2020, les sirènes anti-aériennes retentissent à nouveau dans la région du Haut-Karabakh, alors que de violents affrontements éclatent entre les forces armées arméniennes et azéries. Il s’agit de l’escalade de tensions la plus violente depuis le cessez-le-feu de 1994. Ce territoire, au cœur des tensions entre Baku et Erevan depuis près de 30 ans, appartient selon le droit international à l’Azerbaïdjan. En pratique, c’est un territoire indépendant, majoritairement peuplé d’arméniens, où l’Arménie stationne des troupes. Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et intégrité territoriale s’opposent donc encore une fois dans un conflit à la portée bien plus étendue.
Sous le règne de Sars-Cov-2, le monde semble se comporter « comme un virus » : entre crise de conscience et défaut de ressources spirituelles, le système des sociétés humaines est attaqué de toute part. Jean-François Bouthors propose une lecture nancéienne de la crise.
À l’heure de la pandémie mondiale et alors que plusieurs systèmes s’essayent à la survie, la vieille question de la meilleure forme de gouvernement a fait son grand retour.
Clemenceau en Amérique : aux origines des valeurs de la République française et de sa politique étrangère
HistoireAlors qu’il édite les textes de Clemenceau sur l’Amérique chez Passés Composés, l’historien Patrick Weil nous livre dans un entretien les clefs de lecture pour comprendre ce que le Tigre a retenu de son apprentissage américain.
Les coups d’État contre les gouvernements populistes, au-delà des déficits démocratiques de ces derniers, tendent à aggraver l’effet de polarisation et n’en peineront pas moins à construire de meilleures démocraties. À moins d’une semaine des élections en Bolivie, les convulsions latino-américaines montrent les limites de la capacité des institutions démocratiques à canaliser le conflit politique et le risque de la tentation militaire.