Aujourd’hui, samedi 23 mars, les Slovaques sont appelés aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle, moins de six mois après la victoire du parti du Premier ministre pro-russe Robert Fico aux élections législatives.
Aujourd’hui, samedi 23 mars, les Slovaques sont appelés aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle, moins de six mois après la victoire du parti du Premier ministre pro-russe Robert Fico aux élections législatives.
Le vendredi 22 mars, vers 19h (Paris), plusieurs agences de presse russe et comptes Telegram faisaient état de morts et blessés au Crocus City Hall (Кро́кус-Си́ти-холл), une salle de concert en banlieue de Moscou. Il s’agit de la plus lourde attaque terroriste en Russie depuis au moins une décennie.
Vu du Mexique, la guerre de Poutine en Ukraine semble lointaine.
Dans son effort pour étendre la portée de sa confrontation avec l’Occident, le Kremlin veut arsenaliser le « Sud Global » pour cultiver l’impression qu’une insurrection mondiale contre les sociétés du monde atlantique était en cours. En Amérique latine, il semble y être partiellement parvenu — avec des conséquences potentiellement catastrophiques. Une perspective mexicaine.
Jamais un dirigeant n’a obtenu plus de 87 % des voix dans l’histoire récente de la Russie. L’étude de la corrélation entre le taux de participation et le score obtenu par le président dans chaque bureau de vote suggère que Vladimir Poutine se serait artificiellement attribué plus de 20 millions de voix. Largement fabriquée, son élection a aussi été la plus truquée de l’histoire russe.
Un parti qui se définissait par son opposition à la politique monétaire de Draghi joue désormais avec l’héritage du IIIe Reich. Il est la deuxième force politique du pays. Ses composantes radicales s’intègrent. Il se normalise. Dans une Allemagne fragilisée, comment expliquer l’ascension et le positionnement de l’AfD ? Quelle relation ce parti d’extrême-droite entretient-il avec le passé nazi ? Nous interrogeons l’historien Johann Chapoutot.
La troisième édition du Sommet pour la démocratie lancé en 2021 par Joe Biden s’ouvre aujourd’hui en Corée du Sud. Née d’une promesse de campagne du président démocrate face à Donald Trump, l’initiative semble vouée à l’échec à mesure que les libertés reculent partout dans le monde — y compris aux États-Unis.
En 1988, 61 pays du Sud devaient à l’Union soviétique 150 milliards de dollars.
Pour promouvoir les intérêts russes en Afrique, les envoyés du Kremlin ont aujourd’hui une référence à faire valoir : du Mozambique au Ghana, les liens économiques entre le continent africain et l’URSS ont été nourris. Entre recours massif au crédit et pression par le rouble, Elizabeth Banks nous replonge dans cette histoire trop méconnue.
« Nous sommes en guerre ». En attaquant directement la position attentiste du Chancelier Scholz sur l’Ukraine et en tendant la main au président de la République français, le chef de la puissante Union chrétienne démocrate (CDU), Friedrich Merz, qui avait ouvert la voie à un rapprochement avec l’AfD l’été dernier, a prononcé un discours fondateur. Son axe directeur : l’Allemagne doit être à nouveau capable de se défendre. Nous le traduisons.
EDIS et EDIP. Derrière ces acronymes se cachent la stratégie et le programme de l’Union en matière d’industrie de défense. Au-delà des effets d’annonce, sont-ils à la hauteur des attentes ?
Samuel Faure et Dimitri Zurstrassen ont disséqué ces documents. Ils en livrent la première analyse critique.
Alors que le film de Denis Villeneuve bénéficie d’une publicité mondiale, le militaire et historien Michel Goya livre une analyse polémologique de l’univers des romans de Frank Herbert — des origines jusqu’à l’imposition du jihad et du pouvoir absolu du Mahdi, alias Paul Atréides. Ou comment passer d’une ère stratégique à une autre.