Résultat pour : poutine


Sans hymne, sans drapeau, les quelques athlètes russes présents à Paris concourront sous bannière neutre. Cette année, aucune chaîne de télévision russe ne diffusera les Jeux Olympiques. Pourtant, l’arsenalisation du sport en Russie a une histoire longue — un passé soviétique réactivé à l’ère Poutine.

La grand-messe parisienne de l’été 2024, qui focalisera l’attention du monde entier, pourrait être le nouveau théâtre d’une guerre hybride.

Un état de l’art en 10 points par Lukas Aubin, co-auteur avec Jean-Baptiste Guégan de la La guerre du sport. Une nouvelle idéologie (Tallandier, 2024).

Sous Jordan Bardella, la France deviendrait-elle un oblast de plus pour Poutine  ?

Pour le politiste et haut fonctionnaire Nicolas Tenzer, les liens du parti de Marine Le Pen avec la Russie font peser un risque pour l’indépendance du pays, qui pourrait se retrouver exclu de décisions stratégiques internationales.

Dans un message publié en anglais, le ministère russe des Affaires Étrangères a pris position ce mercredi en début d’après-midi pour Le Pen. Nous analysons le contexte de cette déclaration qui rompt la discrétion dont avaient fait preuve les réseaux officiels poutiniens et qui paraissait accompagner la tentative d’institutionnalisation de la campagne menée par Jordan Bardella.

Si la perspective d’une paix semble lointaine, à Moscou, on réfléchit déjà à l’après. La question préoccupe en silence les cercles du pouvoir  : comment vivre à côté de l’Europe après l’Ukraine  ? Alors que le centre de gravité de la diplomatie russe se déplace vers l’Est et le Sud, le modèle de coexistence pacifique datant de la guerre froide a peut-être un avenir.

À l’heure de Tik Tok et de la campagne permanente dans l’année des grandes élections, les images de la rencontre Kim-Poutine nous plongent dans un autre temps. Quel statut donner aux instantanés de cette scénographie  ? Derrière ces clichés qui nous assaillent par leur non-contemporanéité intrigante, il y a une alliance militaire vitale pour Poutine dans sa guerre contre l’Ukraine.

Devant les engrenages technocratiques de la diplomatie russe, Vladimir Poutine a prononcé ce vendredi un discours important qui actualise le concept stratégique de la Russie  : de l’arsenalisation du Sud Global à une nouvelle ouverture aux «  peuples d’Europe  » et aux forces politiques qui auraient remporté les Européennes du 9 juin — jusqu’à une «  proposition de cessez-le-feu  » qui lui permettrait d’avaler un quart du territoire ukrainien.

Vladimir Poutine a formulé vendredi 14 juin ses exigences pour la mise en place d’un cessez-le-feu de la manière la plus explicite depuis février 2022. En demandant le retrait de l’armée ukrainienne des quatre oblasts de l’est et du sud partiellement occupés par la Russie, Moscou souhaite mettre la main sur plus de 25 000 km² supplémentaires de territoire, soit la superficie de l’Alsace et de la Lorraine.

En amont du sommet sur la paix en Ukraine du 15-16 juin, le président russe Vladimir Poutine a fixé ses conditions pour la mise en place d’un cessez-le-feu  : le retrait ukrainien des quatre régions partiellement occupées dans l’est de l’Ukraine et l’abandon de sa candidature à l’OTAN. Il est très peu probable que Kiev accède à ces demandes.

Cette brève sera mise à jour au fur et à mesure des développements.

La présence de Zelensky aux commémorations du D-Day en Normandie a fait enrager le maître du Kremlin.

Dans son entreprise de propagande anti-historique, Poutine pourrait être en train d’orchestrer un tournant  : la «  nationalisation  » d’une victoire autrefois décrite comme soviétique — pour mieux occulter le rôle des Ukrainiens.