Cette semaine ont eu lieu les deux forums « européens » de la Dimension septentrionale, initiative qui associe l’Union, la Russie, l’Islande et la Norvège. Les thèmes à l’ordre du jour étaient le changement climatique et les rapports avec la Chine.
Pour Trump, l’application scrupuleuse de la doctrine « America First » s’est jusqu’ici révélée gagnante sur le plan international. Mais cette stratégie unilatéraliste pourrait démontrer de spectaculaires limites en cas d’aggravation du conflit commercial qui oppose les États-Unis à la Chine.
La Chine a débuté une stratégie de “fusion militaire-civil”, basée sur le transfert d’expertise technologique en IA de son secteur privé vers le militaire. Baidu va activement participer à cette nouvelle politique d’envergure, qui inquiète grandement les États-Unis.
L’absence de personnalités américaines de haut niveau à la cinquième Conférence mondiale de l’Internet à Wuzhen reflète l’obstacle que représente le conflit commercial entre les États-Unis et la Chine dans le secteur technologique. Une absence qui fait d’autant plus tâche lorsqu’on compare cette édition à la précédente.
L’inauguration de la China International Import Expo (CIIE) à Shanghai lundi 5 novembre a été l’occasion pour Xi Jinping de réaffirmer dans un discours de 35 minutes son soutien à la mondialisation et au libre-échange. La création de cette Expo témoigne d’une volonté de la Chine de donner des gages de son ouverture. La déclaration du président chinois annonçant que les importations du pays s’élèveraient à près de 40 billions de dollars au cours des quinze prochaines années va dans le même sens.
Le discours prononcé par Mike Pence le 4 octobre dernier est un nouvel événement politique important dans l’affrontement commercial qui se poursuit entre les États-Unis et la Chine. Il a donné lieu à des critiques intenses en Chine, mais il semble en même temps que Beijing souhaite éviter une escalade du conflit.
Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a effectué une importante tournée dans la zone stratégique de l’Indo-Pacifique pour rencontrer des partenaires nouveaux et établis, ainsi que poursuivre le dialogue avec le plus grand concurrent des États-Unis, à savoir la Chine.
Le président russe Vladimir Poutine a défini un cadre opérationnel à suivre pour renouveler sa politique africaine. Moscou entend ainsi reprendre une partie de l’héritage soviétique comme base d’une nouvelle relation avec le continent noir. Malgré le fait que le projet soit encore précaire, surtout si on le compare à celui de la Chine, il inquiète déjà les acteurs occidentaux. La République centrafricaine et les Grands Lacs méritent une attention particulière.
Les cinq pays riverains de l’Arctique ont signé un accord avec l’Islande, la Chine, la Corée du Sud, le Japon et l’Union qui prévoit la suspension des activités de pêche dans les eaux de l’Extrême Arctique pour les 16 prochaines années, permettant ainsi la recherche scientifique dans cette région.
L’annonce de la signature d’un accord provisoire entre le Saint-Siège et la Chine à propos de la nomination des évêques visant à la “réconciliation” entre l’Église officielle et l’Église souterraine faisant allégeance au pape, interroge l’avenir des relations entre Rome et Pékin. La publication d’un communiqué important du Vatican a levé l’excommunication de huit évêques “officiels” qui avaient été ordonnés sans l’accord du pape par l’Association patriotique chinoise.