La Biélorussie est l’un des partenaires les plus proches de Pékin en Europe de l’Est, et une expérience importante de la « Belt and Road Initiative (BRI) ». L’effondrement actuel du régime de Loukachenko est un test important pour les ambitions stratégiques de Pékin dans la région. Cette analyse vise à montrer pourquoi, à la fin, la Chine ne soutiendra pas Loukachenko.
Pour comprendre la Chine de Xi, il faut savoir comment fonctionne l’app-monde, WeChat.
Plongée à la première personne dans la dystopie de « l’application des applications », ciment de la puissance chinoise.
La question de la dette sort de son confinement et, une fois de plus, la Chine est au premier rang : Pékin détient 152 milliards de $ de créances, dont les trois-quarts ne sont pas concessionnelles. Sa position est double : d’un côté, la Chine insiste sur la diversité des financements et leur éventuelle révision au cas par cas, et de l’autre côté, elle accepte d’être le souverain maître de la dette en Afrique et donc l’arbitre de la situation. Le cas de l’Angola est un bon exemple de la politique chinoise de la dette.
Alors que les tensions s’intensifient dans l’Himalaya, Pierre Grosser revient sur l’histoire longue et compliquée de la frontière entre l’Inde et la Chine.
Le foyer de contagion de COVID-19 détecté à Pékin dans le marché alimentaire de Xinfadi la semaine dernière est finalement déclaré « sous contrôle » par les autorités, mais non sans débats. En outre, la longue marche de la Chine vers l’indépendance dans la production de semi-conducteurs continue.
L’Etat-parti a publié dimanche dernier un « livre blanc » de l’histoire de l’épidémie de COVID-19 en Chine. Ce document de 37 000 caractères constitue « l’histoire officielle » du COVID, relate le déroulement de l’action gouvernementale et fait la part belle aux réussites de l’exécutif. Au même temps, deux nouveaux rapports sur le commerce avec la Chine ouvrent une nouvelle perspective sur les relations entre l’UE et Pékin.
Si conflit entre la Chine et les États-Unis il y a, la situation à Hong Kong a été une nouvelle occasion de dénoncer la Chine pour l’administration Trump. Mais cette dernière a vite été rattrapée par la situation intérieure aux États-Unis.
L’Indo-Pacifique libre et ouvert : itinéraire d’une représentation de Tôkyô à Washington
Accès libre PolitiqueÀ l’aube du XXIe siècle, la construction géopolitique de l’Asie-Pacifique est progressivement devenue trop restreinte. Au cours des années 2000, l’émergence de l’Inde d’une part, et la fulgurante ascension de la Chine d’autre part, qui s’applique à déployer ce qu’elle nomme à l’époque sa stratégie du « collier de perles », mettent en évidence le lien entre océans Indien et Pacifique. Après le pivot américain vers l’Asie, le concept géopolitique d’Indo-Pacifique semble plus approprié pour décrire les logiques qui traversent cette zone, et cette vision est progressivement adoptée par l’ensemble des acteurs internationaux.
Alors que la crise se déploie dans le monde entier, de nouveaux rapports de force émergent. Lassée d’être prise en étau au sein du conflit impliquant les deux géants mondiaux, l’Europe s’est alors risquée à promouvoir une meilleure coopération entre Pékin et Bruxelles. Dans un communiqué paru dans le China Daily, les ambassadeurs européens appellent à un rapprochement entre l’Europe et la Chine. Problème ? La diplomatie européenne a fait les frais d’une censure chinoise intraitable modifiant une phrase du texte original.
Après avoir vécu l’épidémie de COVID-19 à distance, de l’autre côté de sa frontière avec la Chine, la Birmanie a rapidement été rattrapée par le virus, même si les chiffres demeurent relativement bas. Surtout, la crise révèle combien la Birmanie s’inscrit dans la zone d’influence chinoise : elle constitue un carrefour essentiel des Nouvelles routes de la soie.