Trump et la Guerre Commerciale
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Aujourd’hui, le Conseil européen s’ouvre à Budapest. Il y a trois semaines, l’ancien Commissaire européen Thierry Breton y rencontrait Viktor Orbán qui, depuis l’élection de Trump, se présente comme le nouveau point de référence de la relation transatlantique.
L’Union est-elle prête à un deuxième mandat Trump ?
Pour Thierry Breton, pas vraiment.
On dit que Poutine contrôle Trump—mais Trump est-il vraiment contrôlable ?
Nous traduisons—et commentons ligne à ligne—la première réaction officielle de la Russie au triomphe du candidat républicain.
« Trump semble croire que le personnage qu’il a créé dans l’émission The Apprentice n’est pas seulement un personnage, mais une vraie personne. Et nous avons tous été forcés de vivre avec les conséquences de cette création — un personnage né de la télé-réalité. »
Donald Trump n’est ni un homme politique, ni un idéologue — c’est un personnage de fiction. Ramin Setoodeh, qui l’a étudié et interrogé pendant de longues heures sur ses performances télévisuelles, propose une grille de lecture unique du mystère Trump.
Imaginez : une icône, déguisée en icône, peinte comme une icône. Les représentations de Trump dans l’art, quand elles ne manifestent pas le dégoût, relève d’une forme inquiétante d’hypertrophie du référent.
Plongée dans un chaos visuel et esthétique — entre fascination et détestation.
L’industriel allemand de l’armement Rheinmetall a annoncé avoir ouvert sa première usine de production de véhicules blindés en Ukraine, et devrait livrer ses premières unités à l’armée d’ici la fin de l’année. Tandis que Kiev craint de perdre le soutien militaire américain en cas de victoire de Donald Trump, elle oeuvre à renforcer ses capacités propres de production en partenariat avec les pays européens.
« Dans les pays du Nord, les gens ont peur de perdre leur emploi à cause de l’IA. Dans notre cas, nous espérons qu’elle créera plus d’emplois. »
Au Nigeria, la maîtrise des outils numériques est devenue une condition nécessaire à la croissance économique.
Comment inciter les citoyens à prendre l’intelligence artificielle au sérieux ?
« Nous avons toujours la possibilité de faire des choix qui sont essentiels… Le problème actuel est que nous renonçons à ce choix et laissons le débat sur l’ère future de l’IA à quelques individus. La société, les travailleurs, les syndicats doivent participer au débat sur l’IA. »
La leçon du Prix Nobel d’économie 2024, Daron Acemoğlu.
Aujourd’hui, vendredi 11 octobre, sort dans les cinémas américains un film biographique sur Donald Trump, The Apprentice. Celui-ci retrace le rôle de mentor qu’a joué l’avocat Roy Cohn pour l’ex-président républicain lors de sa carrière en tant que promoteur immobilier dans le New York des années 1970-1980. Le film est sorti en France mercredi 9 octobre, et sera visible en Espagne et en Italie dès la semaine prochaine.
Aujourd’hui, un prix Nobel de chimie a été décerné au co-fondateur de DeepMind, l’un des pères de l’intelligence artificielle, Demis Hassabis.
Son parcours n’est pas seulement un révélateur des lignes de fractures de la géopolitique de l’IA. Pour l’Europe, le pari d’Hassabis met au jour la plus grande force et la plus grande faiblesse d’une Union capable de produire et d’attirer les talents — mais pas de financer les projets les plus révolutionnaires.
Si elle est élue le 5 novembre prochain, Kamala Harris pourrait proposer le poste stratégique de conseiller à la sécurité nationale à celui qui occupe actuellement cette fonction au sein de son cabinet, Philip Gordon. Défini comme pragmatique, sceptique et critique vis-à-vis de la politique interventionniste américaine, Gordon est un atlantiste convaincu — mais aussi un francophile.
