Depuis la fin de la semaine dernière, la Chine et les États-Unis ont imposé de nouveaux tarifs douaniers qui font craindre l’éclatement d’une véritable guerre commerciale. Analyse des gagnants et perdants du conflit qui pourrait se profiler.
Du 16+1 au 17+1 : la Grèce intensifie sa coopération avec la Chine dans le cadre des Nouvelles Routes de la Soie
MéditerranéeEn raison du volume croissant des investissements chinois en Grèce, l’implication d’Athènes dans les initiatives politiques de la Chine s’intensifie : le 12 avril dernier, la coopération entre Pékin et les pays d’Europe centrale et orientale a été requalifiée de Format 17+1 avec l’adhésion officielle de la Grèce lors du sommet de Dubrovnik, en Croatie. Présent au Forum de l’Initiative Route et Ceinture (Belt and Road Initiative – BRI), le premier ministre grec Alexis Tsipras a ainsi réaffirmé la place stratégique de la Grèce dans les échanges entre l’Est et l’Ouest.
Les puces électroniques figurent au tout premier rang des préoccupations chinoises dans la guerre commerciale et technologique qui l’oppose aujourd’hui aux États-Unis.
Ces dernières semaines, certains détails d’un projet auquel Pékin réfléchit depuis l’été dernier ont été rendus publics : avec ce pas en avant, la Chine confirme non seulement sa stratégie de pénétration dans la région arctique, mais se dote également d’une technologie qui pourrait être le prélude à un porte-avions nucléaire.
L’accord sur la Chine montre comment la Ligue est devenue le nouveau parti de l’establishment
MéditerranéeLe désaccord qui s’est déclaré au sein du gouvernement italien au sujet de la signature de du mémorandum d’accord avec la Chine, en vertu duquel Rome intègre le projet des « nouvelles routes de la soie », démontre combien la Ligue, malgré ses messages populistes, se positionne dans les faits de plus en plus comme le garant de l’atlantisme et du statu quo. Une évolution à suivre au regard des élections européennes.
La signature annoncée d’un memorandum of understanding entre l’Italie et la Chine remet au goût du jour une ancienne analyse de l’actuel secrétaire d’Etat Michele Geraci.
La révélation par les médias suédois le 13 février d’une rencontre entre l’ambassadrice de Suède en Chine et la fille d’un éditeur sino-suédois emprisonné dans le pays relance le débat sur les relations que le royaume scandinave doit entretenir avec la superpuissance. Depuis plusieurs années, les liens entre les deux pays se renforcent mais la société civile et certains secteurs clés s’inquiètent de l’entrisme chinois.
Suite à l’arrestation de Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei et fille du créateur, les journaux chinois dénoncent une grave violation des droits de l’Homme. Face aux accusations d’espionnage, le fondateur Ren Zhengfei se veut rassurant et exprime sa confiance envers son entreprise.
La Defense Intelligence Agency (DIA) américaine a publié l’édition 2019 de son rapport intitulée « China Military Power », qui donne un aperçu détaillé du développement militaire de la Chine. Depuis quelques années, la République populaire s’est engagée dans un vaste plan de renforcement et de modernisation de ses forces armées, afin de soutenir ses ambitions politico-diplomatique sur la scène internationale.