Alors qu’un marathon diplomatique s’ouvre aujourd’hui à Bruxelles, avec un sommet extraordinaire de l’OTAN, une réunion du G7 et un Conseil européen auquel participeront Joe Biden et Volodymyr Zelensky (en visioconférence), la guerre en Ukraine pourrait avoir de lourdes conséquences sur la croissance et l’inflation mondiale selon les perspectives économiques de l’OCDE et du FMI.
Aujourd’hui, un mois après le début de l’invasion russe, s’ouvre un sommet extraordinaire de l’OTAN auquel le président Biden participe.
Pour l’historien Georges-Henri Soutou, la séquence ouverte par l’invasion de l’Ukraine par la Russie ne nous entraîne pas dans une nouvelle guerre froide. En revanche, elle entérine le retour d’une géopolitique brutale entre l’Est et l’Ouest, dans laquelle l’Europe devra à tout prix maintenir son autonomie d’observation et d’interprétation.
L’Europe, la pandémie, la guerre. Dans cette pièce de doctrine, le prix Nobel d’économie Joseph E. Stiglitz pèse nos forces et nos faiblesses dans la bataille pour le règne qui vient.
Déjà sanctionnée après l’annexion de la Crimée en 2014, l’économie russe se retrouve sous une pression sans précédent suite aux mesures restrictives adoptées en réponse à l’invasion de l’Ukraine.
Cette semaine, cela fera 11 ans que la Syrie est plongée dans une guerre civile depuis le soulèvement de Deraa en mars 2011 contre le régime de Bachar al-Assad. La guerre s’est rapidement internationalisée, avec une rivalité accrue entre grande puissance et la mise en place d’un “califat” à cheval sur la Syrie et l’Irak de 2014 à 2019.
Entre la Russie et l’OTAN, une guerre souterraine est-elle possible ?
Dans cette nouvelle mise à jour, l’historien militaire Michel Goya fait le point sur la situation des forces en Ukraine au mercredi 16 mars.
« Lorsque l’on voit ce qui se passe en Ukraine aujourd’hui, je pense que l’on peut clairement dire que la Russie a perdu la bataille du récit ». Olivier Schmitt étudie la fascination que certains courants politiques français ont développé pour Vladimir Poutine et les stratégies d’influence à l’intérieur et à l’extérieur de la Russie.
L’invasion de l’Ukraine nous rapproche de la fin d’un monde, nous éloigne de la fin de l’interrègne. La forme du nouvel ordre continue de se dessiner, de plus en plus précise, de plus en plus inquiétante – jusqu’à la prochaine crise.
L’Afrique représente plus de 25 % des sièges à l’assemblée génrale de l’ONU. Lors du vote d’une résolution condamnant l’agression militaire russe, seul l’Erythrée s’est prononcée contre la résolution tandis que vingt-huit pays d’Afrique ont condmané l’action russe. Mais, dix sept pays africains se sont abstenus et huit autres pays n’ont pas pris part au vote. Comment expliquer les différentes positions au sein du continent africain ? Sonia Le Gouriellec analysait la vision du conflit en Afrique avant le vote lors d’un mardi du Grand Continent.
