Résultat pour : la chine


Un diagnostic profond relie Trump et Biden  : l’hégémonie américaine est menacée. Une nouvelle science de l’État doit structurer ses relations avec le reste du monde, autour d’un axe clef  : la sécurité. Nous publions l’un des textes les plus importants pour comprendre les courants profonds de Washington, signé par l’influent conseiller adjoint à la sécurité nationale, Daleep Singh.

Dans un mois, en Inde, près d’un milliard d’électeurs sont appelés aux urnes pour un scrutin qui s’étendra jusqu’à juin. L’issue est-elle déjà courue d’avance  ? Quels seront les grands thèmes de la campagne  ? À partir de quelles données la suivre, avec quels outils  ? Comment pourrait-elle renforcer Modi  ?

Pour suivre cette élection hors norme, nous avons demandé au spécialiste Christophe Jaffrelot de nous aider à coordonner une série de publications.

Vu du Mexique, la guerre de Poutine en Ukraine semble lointaine.

Dans son effort pour étendre la portée de sa confrontation avec l’Occident, le Kremlin veut arsenaliser le «  Sud Global  » pour cultiver l’impression qu’une insurrection mondiale contre les sociétés du monde atlantique était en cours. En Amérique latine, il semble y être partiellement parvenu — avec des conséquences potentiellement catastrophiques. Une perspective mexicaine.

1971. Kissinger va secrètement en Chine pour rouvrir les relations entre Washington et Pékin. Un an plus tard, Richard Nixon fera le voyage.

Alors que les industries américaines tablent sur le marché de la consommation en Chine, ils y trouvent une main-d’œuvre à bas coût. En face, Mao se soucie de sa balance commerciale, avec un objectif  : devenir l’usine du monde. Une symétrie s’installe. Elle structure jusqu’à aujourd’hui la guerre des capitalismes politiques. Dans une étude fouillée à partir du marché du textile, Elizabeth Ingleson fait le récit des origines du «  Made in China  ».

Qui a félicité Poutine  ? Qui a contesté les résultats d’une élection fabriquée  ?

De l’Inde à la Turquie, de l’Union européenne au Vatican, le vote en Russie est une occasion unique pour étudier le positionnement de ses alliés et de ses adversaires. Nous publions une carte et une série de tableaux synthétiques, les premiers dans leur genre, pour analyser les réactions de l’ensemble des États le 21 mars à 19h00 (Paris) à la réélection de Vladimir Poutine.

En 1988, 61 pays du Sud devaient à l’Union soviétique 150 milliards de dollars.

Pour promouvoir les intérêts russes en Afrique, les envoyés du Kremlin ont aujourd’hui une référence à faire valoir  : du Mozambique au Ghana, les liens économiques entre le continent africain et l’URSS ont été nourris. Entre recours massif au crédit et pression par le rouble, Elizabeth Banks nous replonge dans cette histoire trop méconnue.

La chambre basse du Congrès américain devrait voter aujourd’hui pour interdire le réseau social chinois sur le territoire américain à moins que celui-ci ne soit vendu. Donald Trump, qui a lui-même essayé d’interdire TikTok en 2020, s’oppose à cette proposition de loi de peur que Facebook – «  qui a triché lors des dernières élections  » – ne gagne des parts de marché.

La Russie était, au moins depuis 1950, le deuxième exportateur mondial d’armement derrière les États-Unis. Entre 2019 et 2023, Paris a supplanté Moscou pour la première fois grâce à l’attractivité de l’industrie française, et notamment du Rafale. Les fabricants russes peinent quant à eux à susciter de l’intérêt à l’étranger.

À quel point Poutine est-il sérieux lorsqu’il agite la menace nucléaire  ? Qu’entend-t-on par «  sanctuarisation agressive  »  ? Comment organiser l’européanisation de la dissuasion si le parapluie américain disparaissait  ? Face à la Russie, sommes-nous prêts  ? Nous faisons le point avec Bruno Tertrais, auteur de Pax atomica (Odile Jacob, 2024).

Dans la plus pure tradition impérialiste, la Russie de Poutine a renoué avec un instrument privilégié de l’URSS  : la pratique de l’inversion accusatoire. La dénonciation de l’impérialisme occidental fonctionne dans les anciens pays colonisés — tout en occultant l’invasion et les crimes en Ukraine.
Dans un nouvel épisode de notre série «  Violences impériales  », Céline Marangé revient aux sources soviétiques de ce stratagème.