Le 12 décembre 2019, la troisième élection législative britannique nationale en l’espace de quatre ans a vu le parti conservateur remporter une victoire éclatante. Armé d’une majorité absolue, Boris Johnson s’impose comme l’homme qui en aura enfin ‘fini avec le Brexit’ : en janvier 2020, la Grande Bretagne quittera l’Union Européenne. Cependant, les résultats cachent des tendances politiques complexes qui dépassent largement la seule question du Brexit.
Aidan Chivers
Les derniers sondages indiquent que Boris Johnson pourrait être sur le point de gagner une nette victoire lors du scrutin de 12 décembre et d’obtenir ainsi un mandat décisif pour son accord de Brexit. Il reste pourtant de nombreux pièges qui pourraient l’empêcher de former un gouvernement majoritaire et d’atteindre « Number 10 ».
Le 12 décembre, le peuple britannique se rendra aux urnes pour une deuxième fois depuis le référendum de juin 2016 sans que la question du Brexit ne soit résolue. Le vote constitue un danger majeur pour le Parti conservateur qui n’a pas encore achevé le Brexit promis, mais il semble même encore plus périlleux pour le Parti travailliste. Avec sa position ambiguë sur le Brexit, le Labour risque de s’éloigner de sa base électorale traditionnelle, surtout dans les régions post-industrielles.
La Tunisie a élu, avec une majorité de plus de 70 % au deuxième tour, Kaïs Saïed comme son nouveau président. L’expert en droit constitutionnel, conservateur sur le plan social, se présente comme un critique intense de la normalisation des relations avec l’Etat d’Israël.