« S’intéresser à l’éthique des algorithmes, c’est plonger au cœur de nos différentes intuitions et théories morales, questionner nos biais et préjugés, mais aussi explorer un nouveau domaine de la philosophie. » Nous publions l’introduction de l’ouvrage de Martin Gibert.
C’est un fait : il est devenu plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin de la voiture. Elle a si bien envahi nos imaginaires depuis un siècle qu’il paraît désormais impossible de lui trouver d’alternative. Or si nous voulons accélérer la fin de cette brève histoire de l’automobile, il faut accepter que la transition ne se fera pas du jour au lendemain – et cesser d’en faire une affaire personnelle.
Déployant des réflexions historico-politiques sur les conflits depuis 1945 et passant en revue des théories de la guerre jusqu’à l’époque la plus récente, Louis Gautier, Directeur de la Chaire « Grands enjeux stratégiques contemporains » à l’Université Paris-1, a répondu à nos questions sur le dernier volume des Mondes en guerre qu’il a dirigé chez Passés Composés.
Le marché mondial de l’art et des antiquités présente aujourd’hui une série de risques : géopolitique, sécuritaire, diplomatique, économique… Dans cette note de travail, introduite par un avant-propos de Pierre Buhler, Elie Cavigneaux propose des solutions de régulation à l’échelle globale.
Les répercussions de la pandémie de Covid-19 sur nos vies et sur les relations internationales mettent en lumière des failles, des opportunités et un certain nombre de grandes questions. À cette occasion, Pol Morillas s’est entouré de spécialistes de très haut niveau pour tenter de repenser la politique mondiale et poser les premiers jalons d’un nouvel internationalisme.
Quelle géopolitique pour la transition énergétique ? Dans cette étude à la riche dimension historique et géostratégique, Jorge E. Viñuales revient sur les dimensions multiples de ce vaste processus de transformation qui s’exprime de plus en plus par le droit. Une initiative visant à tracer des lignes de front (juridiques), à comprendre leur configuration politique plus profonde, à établir des priorités d’action et, sur cette base, à définir une politique juridique étrangère claire et cohérente est nécessaire, voire urgente pour de nombreux pays, et pour l’Union européenne tout particulièrement.
La nécessité d’une approche ascendante pour la lutte contre le réchauffement climatique dans un monde kaléidoscopique
Revue européenne du droitL’ère de l’Anthropocène dans laquelle nous vivons actuellement est marquée par le sceau de l’omnipotence de l’Homme en tant que force dominante de la nature. Les problèmes auxquels nous faisons collectivement face, affectent de manière inhérente, le bien être des générations futures. La crise climatique en est, bien sûr, l’archétype.
Soulèvement parisien ou République universelle ? Que peut-on encore dire des échelles de la Commune, événement local hors du commun et pourtant immédiatement discuté et commenté dans le monde entier ? En ce jour anniversaire du début de l’insurrection, qui aboutira dix jours plus tard à la proclamation de la Commune de Paris, Quentin Deluermoz nous invite à réinscrire ces 72 jours dans une « fascinante traversée des temps » – de 1871 à aujourd’hui.
Le périmètre adéquat de la gouvernance mondiale et le renforcement de la démocratie
Économie Revue européenne du droitDans cette étude, instruite par le contexte de guerre commerciale qui a marqué les années Trump, Dani Rodrik propose un modèle pour penser une autre gouvernance mondiale, non pas au service de la mondialisation mais au service de la démocratie, qui soit écologique, et qui cible directement les échecs potentiels de la gouvernance nationale.
Un Martien aux Nations Unies, ou réflexions naïves sur la gouvernance mondiale de l’environnement
Revue européenne du droitDans cette parabole, Yann Aguila et Marie-Cécile de Bellis proposent une réflexion sur l’action internationale dans le domaine de l’environnement. Y est présentée l’impossibilité éprouvée d’adopter des décisions courageuses, ambitieuses et efficaces pour protéger la planète. Une refonte profonde du droit international – fondé sur la théorie de l’autolimitation – autour de la notion d’intérêt public mondial s’impose donc.