Europe

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À quel point Poutine est-il sérieux lorsqu’il agite la menace nucléaire  ? Qu’entend-t-on par «  sanctuarisation agressive  »  ? Comment organiser l’européanisation de la dissuasion si le parapluie américain disparaissait  ? Face à la Russie, sommes-nous prêts  ? Nous faisons le point avec Bruno Tertrais, auteur de Pax atomica (Odile Jacob, 2024).

Dans la plus pure tradition impérialiste, la Russie de Poutine a renoué avec un instrument privilégié de l’URSS  : la pratique de l’inversion accusatoire. La dénonciation de l’impérialisme occidental fonctionne dans les anciens pays colonisés — tout en occultant l’invasion et les crimes en Ukraine.
Dans un nouvel épisode de notre série «  Violences impériales  », Céline Marangé revient aux sources soviétiques de ce stratagème.

«  Il n’y a pas d’éthique commune tout au long de la chaîne d’approvisionnement  »  : sommes-nous en train de faire dérailler les chaînes de valeur à coup de valeurs  ?

Dans un monde cassé mais aussi de plus en plus réglementé, les multinationales qui avaient misé sur une croissance globalisée et un droit uniforme risquent l’éclatement. Pour Fabio Londero, directeur juridique du groupe sidérurgique frioulan Danieli, le contre-feu de «  l’effet Bruxelles  » pourrait être fatal.

Depuis deux ans, l’Ukraine en guerre est une démocratie sans élection.

Présidente de l’une des plus importantes ONG du pays, Olha Aivazovska s’est donnée pour mission de continuer son travail auprès de la population tout en documentant les crimes de guerre russes. Son message est clair  : «  Ne vous demandez pas combien de temps l’Ukraine restera sans élections, mais plutôt comment aider l’Ukraine à gagner la guerre le plus rapidement possible.  »

Pour asservir des populations, Staline avait une stratégie aussi simple que cynique  : défendre en apparence le principe de l’État-nation. Aujourd’hui, Poutine prétend que Russes et Ukrainiens constituent un même peuple pour aliéner Kiev. Nouvel épisode de notre série historique «  Violences impériales  : l’actualité russe du passé soviétique  ».

Dans le désordre écologique mondial, l’Europe semble prise au piège. Si elle ne veut pas laisser les États-Unis et la Chine seuls maîtres à bord, elle doit investir massivement dans une politique et une géopolitique de la décarbonation. Une pièce de doctrine signée Ben Judah, Tim Sahay et Shahin Vallée.