Pour comprendre le sens de la riposte chinoise au Covid-19, informée par un usage inédit des nouvelles technologies, et son impact potentiel sur l’Europe, il convient de reconsidérer la conception politique de l’âme taoïste et des habits confucéens, qui structurent en profondeur le système sociopolitique chinois. Du laboratoire que constitue la crise du coronavirus en Chine proviennent de nouvelles perspectives sur son concept de pouvoir, et sur la critique immanente du nôtre.
L’Australie, 6ème plus vaste État du monde, endosse non seulement un rôle déterminant dans la zone indo pacifique mais représente également un pont entre l’Orient et l’Occident. Nous avons échangé avec S.E.M Brendan Berne, Ambassadeur d’Australie en France pour aborder la stratégie géopolitique de ce pays-continent face aux grands défis régionaux et mondiaux notamment en matière de sécurité et de défense, d’économie, de multilatéralisme et d’environnement.
À contre-courant des présentations habituelles axées sur les considérations géopolitiques, Élise Launay présente l’approche juridique de la question hongkongaise rapportant la voix des législateurs et des juristes.
De 1989 à 2019 : les évolutions de la doctrine chinoise de maintien de l’ordre depuis Tiananmen
PolitiqueLe 3 juin 1989, le mouvement pour la démocratie des étudiants de la place Tiananmen était réprimé dans le sang. Trente ans après qu’en est-il de la doctrine et de l’appareil de maintien de l’ordre chinois ? Un nouveau Tiananmen est-il possible aujourd’hui et comment serait-il géré par le gouvernement chinois ?
En ce mois de juillet, en Chine on célèbre les cent ans de la naissance du Parti communiste en 1921.
Pour comprendre qui exerce vraiment le pouvoir en Chine, il faut savoir ce qui distingue l’État du Parti.
Depuis quelques années, les autorités chinoises ont marqué une tendance de l’ouverture de la justice au droit international, domaine dans lequel la Chine était plutôt vue comme un mauvais élève. Mais il est impossible de comprendre et de mesurer ce geste d’ouverture sans le replacer dans la diplomatie active que Xi Jinping mène dans le cadre des Nouvelles Routes de la Soie. Plongée dans une dimension méconnue de la stratégie globale de Beijing.
Le 2 mai Donald Trump a annoncé une augmentation de 10 % à 25 % des taxes sur plus de 200 milliards de biens chinois. La Maison Blanche entend ainsi affronter « la lenteur » des négociations entre les États-Unis et la Chine. Pourtant, l’interdépendance trentenaire entre les deux pays est déjà un facteur de risque pour l’économie mondiale depuis des années. La montée des tensions entre les deux géants pourrait provoquer une crise globale sans précédent mais aussi amorcer une progressive désintermédiation.
La réponse européenne a longtemps tardé en raison des inquiétudes que suscite l’initiative chinoise. Cependant, alors que certaines puissances telles que les États-Unis tentent de s’opposer frontalement au projet chinois, l’Union européenne a choisi de développer un plan de connectivité qui pourrait être complémentaire à l’Initiative.
Un dossier synthéthique et quelques cartes pour saisir les limites l’un des dossiers les plus complexes de la géopolitique européenne.
Nous avons rencontré Thierry de Longuemar, vice-président de l’AIIB (Asian Infrastructure Investment Bank), la banque multilatérale lancée par la Chine en 2013. À l’heure où l’hégémonie américaine est remise en cause, cette banque venue de Chine pourra-t-elle constituer une alternative à la Banque mondiale et devenir l’instrument d’un nouvel ordre mondial aux accents chinois ?
Il faut en finir avec le sentiment d’un échec inévitable de l’Union européenne, reflet de l’anxiété des Européens sur leur avenir. L’Union n’est pas le problème — c’est la solution.